Selon Ibrahim Merad : 10 milliards de dinars seront alloués au développement des zones d’ombre
Lors de la rencontre gouvernement-walis, tenue en février dernier, le Président Tebboune avait ordonné la réalisation d’un recensement global des zones d’ombre, partant de sa conviction qu’»on ne saurait parler de nouvelle Algérie sans le développement de ces régions».
Le dossier du développement des zones d’ombre à travers le territoire national arrive en en effet, en tête des priorités inscrites dans le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui n’a eu de cesse d’affirmer depuis son investiture à la magistrature suprême du pays que l’édification de l’Algérie nouvelle «ne saurait se concrétiser sans la promotion de ces zones et la prise en charge de leurs populations».
A partir de Tissemssilt, où il effectuait, dimanche, une visite de travail et d’inspection, le conseiller auprès du président de la République, chargé des zones d’ombre, Ibrahim Merad affirmé que «l’année 2021 sera une année des zones d’ombre par excellence, au cours de laquelle les programmes de développement y afférents pourront être parachevés, au profit des citoyens.
Il dans ce sens, fait état, de la mobilisation d’une enveloppe financière de 110 milliards DA au développement des zones d’ombre au niveau national, au titre de l’année 2021.
Laquelle enveloppe, comprend 50 milliards DA au titre des plans communaux de développement, 20 milliards DA pour les projets d’amélioration urbaine et 40 milliards DA pour l’aménagement des routes dans le cadre du programme du ministère des Travaux publics».
Et d’ajouter qu’il «y a d’autres programmes de développement des zones d’ombre qui seront concrétisés au cours de l’année à venir, lesquels concernent le raccordement à l’électricité et au gaz, sans oublier la mobilisation des allocations financières au titre des budgets locaux et du Fonds de garantie et de solidarité des collectivités locales».
Le même responsable a souligné qu’«une réflexion est en cours pour créer des mini-zones d’activités dans le cadre du dispositif de soutien aux jeunes, dédiées aux jeunes des zones d’ombre, en sus du soutien et de l’accompagnement de la femme au foyer résidant dans ces zones, ce qui créerait une dynamique économique qui profiterait à ces communautés rurales».
Par ailleurs, le Conseiller auprès du président de la République chargé des zones d’ombres a déclaré que « le Gouvernement trouvera les solutions appropriées au problème de la nature juridique des assiettes foncières destinées à la réalisation de logements ruraux dans les zones d’ombre du pays».
M.M.H