Selon la CIA: Les pertes dues à la crise sanitaire sont de 16.000 milliards de dollars !
Tous les quatre ans, le National Intelligence Council (NIC) de la CIA livre à chaque nouveau président américain élu ou réélu son diagnostic sur le futur de la planète d’ici 15 à 20 ans.
En janvier 2017, le républicain Donald Trump avait donc eu l’occasion de consulter les projections de la puissante agence de renseignement pour 2035. En 2009, le 44e président des Etats-Unis, Barack Obama – s’il l’a lu attentivement – avait pu noter qu’une pandémie était hautement probable avant 2025.
Le démocrate Joe Biden s’est quant à lui fait récemment déposer sur son bureau une vision du monde en l’an 2040. Le rapport, rendu public et traduit en français, est paru le 28 avril aux éditions des Équateurs. Sans surprise, celui-ci dessine un avenir bouleversé par les progrès technologiques, en particulier ceux de l’intelligence artificielle, ainsi que par le changement climatique à l’œuvre. Voici ce que l’on en sait.
« Les deux mots-clés dans ce rapport, c’est adaptation et innovation. Plus concrètement, « d’ici à 2040, les applications de l’intelligence artificielle, combinées à d’autres technologies, profiteront à presque tous les aspects de la vie : amélioration des soins de santé, transports plus sûrs et plus efficaces, éducation personnalisée, amélioration des logiciels pour les tâches quotidiennes et augmentation du rendement des cultures agricoles », écrit la CIA.
Et comme chaque nouvelle technologie comporte sa part d’ombre, l’agence de renseignement alerte : « Une adoption généralisée de l’IA, notamment dans le domaine de la guerre, accroît également le risque de mauvaise utilisation intentionnelle ou d’escalade ou d’engagement involontaire».
Les « milliers de milliards » d’objets connectés. Pour le meilleur et pour le pire. Certaines professions disparaîtront complètement. Le journaliste cite l’exemple de l’agent de caisse en supermarché. Les voitures automatiques feront-elles de la même manière disparaître le métier de taxi.
Le rapport de la CIA n’oublie pas les conséquences de l’épidémie de Covid-19, dont les effets sur notre santé mentale se feront sentir à long terme. Le chiffre de 16 000 milliards de dollars de coût pour les sociétés est mis en avant par l’agence basée à Langley, en Virginie.
« On est encore dans une phase active de la crise et on ne mesure pas toutes les conséquences sismiques de cette épidémie. Le bilan final va être évidemment catastrophique », conclue-t-on.
R.I.