Séminaire C24 des Nations-Unies : Omar Hilal se conduit en fieffé rustre
Une fois de plus, et c’est la fois de trop sans doute, le tristement célèbre Omar Hilal, ambassadeur du Maroc auprès de l’ONU, a perdu toute contenance, et s’est totalement départi de la dignité qui sied à un diplomate digne de ce nom. L’incident a eu lieu ce jeudi lors du séminaire du C24, organisé par les Nations-Unies sur les territoires non-autonomes, comme l’est le Sahara Occidental, et le droit des peuples à l’autodétermination, qui se tient actuellement à Sainte Lucie, dans les Caraïbes. Lors de cette rencontre, Omar Hilal a adopté un comportement de voyou lorsqu’il a volé au secours de Bahya Ghalla, prétendument vice-présidente de la zone occupée de Dakhla. Omar Hilal, dont les écarts et incartades ne se comptent plus, s’en est violemment pris à notre ambassadeur Nadir El Arabaoui. Par son comportement indigne d’un diplomate digne de ce nom, Omar Hilal a une fois de plus trahi la profonde panique dans laquelle se débat le Makhzen depuis l’échc consommé de sa tentative avortée d’imposer à la communauté mondiale son plan d’autonomie au Sahara Occidental. C’est donc toute honte bue que Omar Hilal a osé évoque les “centaines de milliers de Sahraouis bloqués (à l’en croire) dans les camps de réfugiés de Tindouf. Certes, il n’est pas réellement nécessaire de polémiquer inutilement avec ce vil roturier déguisé en ambassadeur. Il n’en demeure pas moins que quelques mise-au-point s’imposent de facto. C’est par exemple l’occupant marocain qui refuse ostensiblement que la question des droits de l’Homme soit étendu aux prérogatives de la MINURSO. Le Polisario, lui, permet aux délégations internationales et onusiennes de se rendre librement et en toute transparence dans les camps de réfugiés. C’est également Rabat qui interdit l’accès de ces dernières vers les territoires occupés. Même Staffan de Mistura, l’envoyé personnel du SG de l’ONU pour le Sahara Occidental, n’a pas pu y mettre le pied lors de sa première tournée dans la région. C’est du reste une preuve de plus que le peuple sahraoui y est séquestré, opprimé et retenu en otage depuis la sinistre invasion de la marche verte de 1975. Ce n’est pas tout. L’occupant marocain applique dans les territoires occupés un régime d’apartheid dûment prouvé et documenté, ainsi qu’une colonisation de population, ce qui représente un crime contre l’humanité aux yeux du droit international. Dès lors, il devient loisible de comprendre le coup de sang et la panique de Omar Hilal. La position de ses « employeurs » en devient en effet de plus en plus intenable et indéfendable…
Mehdi Ghayeb