La France est souvent pointée du doigt pour avoir tué beaucoup de gens en Afrique.
Il existe en effet, un consensus dans les milieux intellectuels selon lequel la France a commis des crimes contre l’humanité dans le cadre de sa politique coloniale.
Le président français Emmanuel Macron vient d’ailleurs de reconnaître dans une lettre, le massacre de tirailleurs africains à Thiaroye, près de Dakar, en 1944, commis par les forces coloniales.
« Dans une lettre, Emmanuel Macron reconnaît le massacre de tirailleurs africains en 1944, commis par les forces coloniales françaises, a annoncé le président du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, à l’AFP, ce jeudi 28 novembre 2024 ».
« J’ai reçu aujourd’hui du président Emmanuel Macron une lettre dans laquelle il reconnaît que c’était un massacre, de façon très claire, sans ambiguïté sur les termes », a indiqué le chef de l’État sénégalais.
Dans un entretien accordé à France 2 jeudi, Bassirou Diomaye Faye a précisé qu’il espérait que cette reconnaissance ouvre « la porte à une collaboration parfaite pour la manifestation de toute la vérité sur ce douloureux évènement ».
En décembre 1944, des tirailleurs africains et anciens prisonniers de la Seconde Guerre mondiale fraîchement rapatriés au camp militaire de Thiaroye, près de Dakar, ont manifesté pour réclamer leur solde. Un mouvement violemment réprimé par des troupes coloniales et des gendarmes français, qui, sur ordre d’officiers de l’armée française, avaient tiré sur les tirailleurs.
Le nombre exact de victimes, encore inconnu, fait l’objet de controverse : un document de 1944 fait état de 35 morts, mais des historiens estiment que le bilan est beaucoup plus élevé. Des centaines de personnes pourraient avoir été tuées.
« La France se doit de reconnaître que ce jour-là, la confrontation de militaires et de tirailleurs qui exigeaient que soit versée l’entièreté de leur solde légitime, a déclenché un enchaînement de faits ayant abouti à un massacre », indique la lettre écrite par Emmanuel Macron, consultée par l’AFP.
Aussi, l’Histoire témoigne que la France avait assassiné, vingt-deux (22) présidents africains en exercice depuis 1963, avec la complicité des services secrets français, le SDECE, la DGSE et la Direction de la surveillance du territoire, les trois bras armés qui se sont servis des valets et traîtres africains.
La raison la plus grande, c’est que tous ces présidents ont refusé d’être des marionnettes de l’Etat français et ont voulu sortir du giron de l’hexagone qui pillait les richesses des pays africains sur lesquels il avait une mainmise de manière éhontée.
Les documents, qui foisonnent un peu partout, expliquent la manière dont ont été menés ces assassinats pour lesquels la France a armé des mains de traîtres qu’ils ont manipulés par la suite pour continuer le pillage des richesses de ces pays.
Le dernier en date, et vingt-troisième président à avoir été assassiné par la France est le président tchadien Idriss Deby car il a « osé » vouloir voler de ses propres ailes.
R.I