Une énième manœuvre marocaine visant à imposer tacitement et de facto ses prétentions chimériques sur la prétendue « marocanité du Sahara Occidental » a été éventée par l’Algérie à la faveur d’une rencontre des délégations douanières représentant le nord de l’Afrique, dont fait automatiquement partie le Maghreb Arabe.
En effet, nous apprenons que, ce mardi, la délégation algérienne s’est retirée de la réunion régionale des directeurs généraux des douanes pour l’Afrique du Nord, le Proche-Orient et le Moyen-Orient. Ce retrait est dû au rejet par la délégation algérienne des cartes illégales qui incluent la RASD pour la région du Maghreb. La vigilance de notre délégation est, dès lors, à saluer bien bas.
Le Maroc et ses multiples relais et soutiens font en effet flèches de tous bois. Le Directeur général des douanes algériennes, Noureddine Khaldi, en décidant de se retirer de cette rencontre, a estimé que la publication de ces cartes n’était pas conforme à la légitimité internationale et aux résolutions et recommandations des Nations Unies.
Il a également demandé au président de session de retirer immédiatement ces cartes et tout document, déclaration ou document indiquant l’annexion du Maroc par la RASD.
En conséquence, la délégation algérienne s’est retirée face à l’absence de réponse du président de la session, qui a fait valoir que les travaux de la réunion ne tenaient pas compte de ces questions. Il convient de noter que la délégation marocaine a profité de son adhésion au siège du Bureau régional de la communication pour utiliser cette plateforme pour tenter de propager des allégations illégales.
Le président de cette session a fait valoir des arguments fallacieux pour éviter de donner suite à la demande formulée par la délégation algérienne. Le loup marocain est bel et bien entré dans la bergerie africaine depuis que Rabat a intégré en 2017 l’UA, dont la RASD, faut-il le rappeler, est également membre fondateur.
Le grossier « cheval de Troie du Makhzen ne saurait tromper la vigilance de diplomates et de responsables pleinement engagés en faveur de la justice du droit international, et de celui des peuples à décider librement et souverainement de leurs destins.
Mohamed Abdoun