Signe d’une désescalade planétaire : Un sommet Poutine-Biden se précise…
L’arrivée de Joe Bide semble avoir apaisé, ne serait-ce qu’en partie, la tension extrême qui règne actuellement entre les USA et la Russie.
Dmitri Peskov a confirmé ce mercredi 14 avril qu’une rencontre entre l’ambassadeur des États-Unis en Russie John Sullivan et le conseiller du dirigeant russe Iouri Ouchakov a eu lieu après l’entretien entre les deux chefs d’État. Il est pour le moment «prématuré» de parler de rencontre «concrète» entre Vladimir Poutine et Joe Biden, a fait savoir le porte-parole du Kremlin.
Mardi, le Président américain a proposé à Vladimir Poutine lors d’un entretien téléphonique d’organiser prochainement une rencontre «dans un pays tiers». Une sommet entre les deux dirigeants le plus puissants de la planète semble donc se profiler à l’horizon, cela même s’il est encore trop tôt de crier victoire.
«Oui, c’est vrai, il [John Sullivan, ndlr] a rencontré Ouchakov», confirme le porte-parole du Président russe auprès des journalistes, soulignant qu’il était entre autres question d’associer сes initiatives «à des actes concrets».
Selon Dmitri Peskov, la réunion entre Sullivan et Ouchakov n’implique pas une préparation en cours du sommet proposé. Évoquant «une nouvelle proposition», qui doit encore être «étudiée», le porte-parole indique que les détails sur le potentiel sommet doivent être établis par les diplomaties de deux pays.
Biden, pour rappel, avait eu des propos « fleuris » sur une chaine américaine, en évoquant son homologue russe, ce qui avait eu pour conséquence de déclencher l’ire du Kremlin il ya de cela à peine quelque jours. Au cours de la conversation Poutine-Biden tenue mardi 13 avril à l’initiative de la partie américaine, les deux dirigeants ont abordé plusieurs sujets des agendas bilatéral et mondial, dont le contrôle des armements, la situation en Ukraine ou encore le climat.
Selon un communiqué de la Maison-Blanche paru à l’issue de la discussion, Biden a au cours de la conversation «réaffirmé son intention de construire une relation stable et prévisible avec la Russie».
A.O