S’il est élu président de la République française : Zemmour promet de visiter l’Algérie en premier
Très actif sur le réseau professionnel Linkedin, le polémiste et candidat à la magistrature suprême française, vient de s’engager dans un poste, au cas où il devait remporter ce suffrage, à visiter en premier l’Algérie, son pays natal, ainsi que le restant des Etats maghrébins.
« Dès l’été de mon élection, je me rendrai au Maghreb. En commençant bien sûr par l’Algérie, j’entamerai une tournée pour remettre à plat nos relations et affirmer notre position : le respect, pas la repentance », écrit-il en effet dans ce post.
Zemmour, juif pied noir, ne fait pas secret de son racisme et de son algéria-phobie.
Son projet de « remise à plat » des relations algéro-françaises suppose cyniquement une remise en cause des accords d’Evian, que tous les terroristes ultras de l’OAS n’ont eu de cesse de contester, recourant pour de faire aux crimes et à la violence, avec en prime un pronunciamiento perpétré contre le général Charles De Gaulle.
Zemmour, qui refuse ainsi d’entendre parler de repentance, ni même d’excuses, de la partie française, n’est pas sans ignorer que les odieux et innombrables crimes génocidaires de la France coloniale ont été commis et assumés aussi bien par les socialistes, les républicains, les lepenistes que les gaullistes.
Lui, qui s’est toujours intéressé de près à l’Histoire, n’est pas non plus sans ignorer que les juifs d’Algérie ont coupé la branche sur laquelle ils étaient perchés, et rompu toute possibilité de vivre en bonne intelligence avec les « indigènes » algériens, lorsqu’ils avaient applaudi en 1870 au décret Crémieux.
Particulièrement impitoyable, l’histoire ne pardonne pas ce genre de trahisons, ni n’oublie jamais rien…
Ali Oussi