Situation épidémiologique en Afrique – Les inquiétudes de l’OMS
Dans un point sur la situation épidémiologique en Afrique établi aujourd’hui, les représentants de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ont exprimé des appréhensions objectives sur les risques encourus à l’échelle continentale. « Si le nombre de cas de COVID-19 a considérablement diminué, il est frustrant de constater que le ralentissement de la maladie est très lent à cause des effets persistants du variant Delta, qui présente un taux de transmissibilité plus élevé », a estimé la directrice régionale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Ces derniers jours, le nombres de contaminations au SRAS-cov2 par 24 heures a décru de 20%. La tendance baissière se confirme en Algérie. La proportion des nouveaux cas se stabilise, depuis une semaine, entre 300 et 400 infections par jour (313 nouveaux cas, 26 décès, 37 patients en soins intensifs et 275 guérisons ces dernières 24 heures). Il n’en demeure pas moins que les inquiétudes des experts de l’organisation mondiale sont fondées sur le taux de transmission élevé du variant Delta et sa présence massive dans le continent noir. “Nous menons une action décisive et nous fournissons un appui aux pays afin de renforcer la surveillance des agents pathogènes par le séquençage du génome pour détecter les variants de la COVID-19 et y riposter avec efficacité. » explique la représentante de l’OMS. La meilleure prévention demeure, évidemment le respect des mesures barrières et surtout la vaccination. Afin d’augmenter la taille des populations inoculées contre le coronavirus (actuellement, uniquement 3% des habitants du continent ont reçu une ou deux doses de vaccins anti covid), l’Afrique a été récipiendaire, au cours de la première semaine du mois de septembre, de 5,5 millions de doses, par le biais du mécanisme du COVAX. Dans ce cadre, l’Algerie à été destinataire, le 28 août dernier, de 604 800 doses du vaccin américains Johnson and Johnson.
Soulef Biskri