Sombres pages d’histoire
Trahison marocaine de la Palestine et des Arabes : Ou comment Hassan II a « vendu » ses sujets à l’entité sioniste pour 500.000 dollars !
Par Mohamed Abdoun
Sans doute faudrait-il noircir des milliers de pages pour cerner ne serait-ce que partiellement les sombres, secrets et incestueux liens qui ont de tout temps lié les dirigeants marocains aux tenants de l’entité sioniste. Si aujourd’hui l’actuel roi marocain ne fait plus secret de ses vénales liaisons, allant jusqu’à contracter un mémorandum d’entente sécuritaire entre le royaume chérifien et cette entité criminelle et expansionniste, c’était loin d’être le cas à l’époque de l’âge d’or du panarabisme et du vent libérateur et révolutionnaire qui soufflait sur cette importante partie du monde. Pour cerner le caractère honteux et criminel de cette traitresse collaboration, il suffit juste de rappeler que les rois marocains successifs s’affublent des pompeux titres de « commandeur des croyants » et de « président de la commission Al Qods ». Agnès Ben Simon,dans son livre intitulé « Hassan II et les juifs », rappelle qu’à la mort de Mohamed V, le puissant lobby sioniste a commencé à étendre ses tentacules dans le palais royal après un gel de quelques mois. Un accord secret avait été conclu entre Hassan II pour la « vente », oui le mot n’est pas inapproprié, d’environ 100.000 sujets marocains à l’entité sioniste. Cette transaction commerciale avait coûté à Ben Gourion la bagatelle de 500.000 dollars comme premier versement, à raison de 50 dollars par tête de marocain. Les transferts, opérés massivement, quoique discrètement aussi, se faisaient à l’aide passeports collectifs. La vénalité de Hassan II, qui ne s’est jamais démentie chez son fils, s’est cristallisée à travers le transfert de ce demi-million de dollars via plusieurs banques suisses. Les juifs séfarades, dont l’ascendant n’a eu de cesse de prendre de l’ampleur sur les Ashkénazes, a fait que de nombreux juifs d’origine marocaine sont devenus ministres au sein des gouvernements successifs de l’entité sioniste. De la France aussi d’ailleurs. Le cas Azoulay, père et fille est assez édifiant. Si Audrey assume un second mandat à la tête de l’UNECO après avoir été ministre en France, André, « tonton » préféré e Mohamed VI, dicte le moindre de ses actes à Mohamed VI en qualité de conseiller personnel et spécial du roi. N’oublions pas non plus la plus grave et plus impardonnable trahison de Hassan II de la coalition militaire arabe de 1967, qui avait rendu possible la victoire de l’armée sioniste sur les troupes arabes durant la guerre dite des « six jours ». Aujourd’hui, ces liaisons ne ressentent plus le besoin de se masquer. La normalisation se fait en effet au grand jour, et au pas de charge chez de nombreux dirigeants arabes. Le professeur Ahmed Bensaada, auteur de nombreux livres de référence et qui a déjà accordé un entretien à La Patrie News, ne croit plus à la formidable aura d’antan de la Ligue arabe. Impossible à réformer et à remettre sur le droit chemin, celle-ci n’est désormais plus que l’ombre d’elle-même. Reste toutefois le phénoménal héritage révolutionnaire algérien. La nouvelle Algérie a un rôle leader et historique à jouer en faveur de la justice, du triomphe du droit international et de celui des peuples à décider librement et souverainement de leur destin…
C’est, du reste, sous ce prisme précis qu’il convient d’appréhender le prochain sommet de la Ligue arabe, prévu à Alger au mois de mars prochain. En attendant, nous invitons nos lecteurs à s’appesantir sur ces deux vidéos afin que le bon grain soit définitivement séparé de l’ivraie…
M.A.
POURQUOI LE MAROC COLLABORE T IL AVEC ISRAËL MICHEL MIDI AVEC AHMED BENSAADA