Sonatrach signe un nouveau partenariat, vise l’excellence…
Premier groupe pétrolier et gazier du continent africain, Sonatrach est en train de tourner la page de la crise induite par la pandémie de coronavirus. L’entreprise publique multiplie les signatures de partenariats.
La major africaine a signé, ce jeudi 20 mai, un protocole d’accord et un mémorandum d’entente avec Sinopec (China Petroleum and Chemical Corporation), un géant pétrolier et chimique chinois qui pèse 355 milliards d’euros.
Fort de son chiffre d’affaires stratosphérique, Sinopec a été classé, en septembre 2020, en tête du Top 500 des entreprises chinoises par la Confédération des entreprises de Chine et l’Association des directeurs d’entreprise de Chine.
En Algérie, le groupe est présent depuis 2003 et exploite avec Sontrach le périmètre contractuel de Zarzaitine, situé dans le bassin d’Illizi, dans l’extrême sud-est du pays. Le partenariat, en question, entre dans le cadre « d’un contrat d’association ayant pour objet l’augmentation du taux de récupération des réserves de pétrole brut ».
Concrètement, le nouveau protocole d’accord a pour but de renforcer ledit partenariat. « Il a pour objet de définir le cadre de coopération entre les deux parties en vue de la conclusion d’un nouveau contrat d’hydrocarbures sur ce périmètre sous l’égide de la loi 19 -13 régissant les activités hydrocarbures », explique un communiqué de Sonatrach.
Le mémorandum d’entente, pour ce qui est de ce volet, permettra aux deux groupes de participer conjointement dans des projets en Algérie ou à l’étranger. Autrement dit, le géant chinois et la major algérienne comptent investir ensemble.
« Le Mémorandum d’entente vise à identifier les opportunités d’investissement conjoint pour les deux parties dans les projets d’exploration et de production d’hydrocarbures, intégrant une coopération dans le domaine du GNL (gaz naturel liquéfié) et de la pétrochimie », précise le même communiqué.
C’est le deuxième mémorandum d’entente, dans le genre, signé par Sonatrach avec un partenaire étranger en l’espace de quelques jours. Lundi, le groupe public et Equinor, une compagnie d’énergie pétrolière et éolienne norvégienne, se sont entendus afin d’examiner les opportunités de coopération dans les domaines d’exploration et de production d’hydrocarbures en Algérie et à l’international.
Sonatrach n’exploite pas uniquement des champs pétroliers et gaziers. C’est un véritable conglomérat qui compte, en son sein, plusieurs filiales. Si certaines sont connues du grand public, à l’image de Naftal, d’autres le sont moins.
Depuis quelque temps, la direction de communication de l’entreprise publique s’attèle à les présenter aux Algériens sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux. Ce jeudi, ils ont fait la connaissance de Hyproc Shipping Company.
Filiale à 100% du groupe public, Hyproc est une entreprise pionnière en matière de transport de GNL qui capitalise plus de 38 ans d’expérience, selon son président directeur général, Hocine Boudia. A son actif, « elle cumule plus de 400 millions de mètres cubes de GNL livrés dans le monde ».
Entreprise de transport maritime par excellence, sa flotte a effectué « plus de 4000 voyages à travers le monde représentant près de 5 millions de miles parcourus en mer ». Elle participe, par ailleurs, à hauteur de « 67 % des parts de marché dans l’exportation du GNL algérien, soit un total de 18 millions de mètres cubes de GNL », selon les affirmations de la même source.
Skander Boutaiba