Télétravail : Une augmentation de 68% en Algérie
La crise sanitaire liée à la pandémie de la Covid-19 et le confinement ont donné un coup d’accélérateur aux services digitaux en Algérie.
C’est la conclusion à laquelle a abouti une enquête menée par le Consumer Lab de l’équipementier télécoms suédois Ericsson.
En termes statistiques, l’enquête, menée en Algérie sur un échantillon de 1011 répondants âgés de 15 à 69 ans entre novembre et décembre derniers, fait part de l’augmentation de 68 % du temps passé à travailler à distance est constatée en Algérie.
Au total, l’enquête a touché 31 pays et porte sur l’impact de la Covid-19 sur la future réalité urbaine.
Résultat: «durant la pandémie, les consommateurs ont migré massivement leurs habitudes et leurs besoins quotidiens vers les plateformes en ligne». Une tendance qui «s’inscrira dans la nouvelle normalité qui, selon les utilisateurs, façonnera leur vie quotidienne dans un délai de 1 à 2 ans».
Plus loin l’enquête révèle à propos de la réalité de demain dans les villes, que «58% des consommateurs s’attendent à continuer à travailler à distance» et que «la socialisation ralentira pour laisser plus de place à la santé et au commerce électronique».
S’agissant des principaux changements attendus dans la société d’ici 2025, l’enquête précise que «quelques 50% pensent que la plupart des divertissements, de la culture et des rassemblements sociaux de toute taille se produiront sur les plateformes en ligne».
Pour Ahmed Reda Berrah, Solution Architect auprès d’Ericsson, «près de 50% pensent que les robots dotés d’intelligence artificielle (IA) entraîneront la perte d’emplois alors que 47 % croient que la technologie aura résolu bon nombre des problèmes liés au changement climatique ».
Abordant le marché mondial des télécoms, Ericsson affirme que «le nombre d’abonnements mobiles 5G devrait dépasser les 580 millions d’ici la fin 2021, au rythme d’un million de nouveaux abonnements mobiles 5G par jour» et que «la 5G est en passe de devenir la génération mobile la plus rapidement adoptée de l’histoire».
Yacine Bouali