Tentative de détournement des kits d’assemblage de 1000 véhicules appartenant à Tahkout : Scandale au port de Mostaganem
Que se passe-t-il au port commercial de Mostaganem ? Un vrai scandale. Il s’agit d’une affaire de tentative de « détournement » de plus de 1000 véhicules appartenant à l’homme d’affaires Tahkout, actuellement dernière les barreaux.
En effet, dans un communiqué rendu public, le parquet près le tribunal de Mostaganem, explique qu’une « information judiciaire vient d’être ouverte ce jeudi 12 mai, dans une affaire liée au détournement de 311 conteneurs au port de Mostaganem, contenant 1 064 véhicules non assemblés ».
Il s’agit de véhicules de marque « Hyundai « appartenant à l’entreprise Tahkout Manufacturing Company (TMC).
Ils avaient été importés en 2019 via le même port commercial. A cet effet, le Parquet a «immédiatement ordonné aux services compétents de la police judiciaire d’ouvrir une enquête préliminaire et de prendre toutes les mesures nécessaires pour récupérer ces conteneurs «, ajoute le communiqué.
Les investigations menées par les services concernés, ont donné lieu à la saisie desdits conteneurs.
Sont impliqués dans la même affaire, le directeur général de la société du Port de Commercial de Mostaganem, le P-DG du Complexe Portuaire (SERPORT) et de l’ancien administrateur judiciaire du groupe Tahkout ainsi que ses adjoints.
En mars dernier, des biens de l’ancien homme d’affaires Mahieddine Tahkout ont été saisis, par les services de la sûreté nationale représentés par le service central de lutte contre le crime organisé et le service de wilaya de la police judiciaire de la sûreté d’Alger.
Il s’agit de «507 véhicules, dont 267 véhicules touristiques de luxe et 84 camions de différentes marques, de jet-skis, de bateaux de plaisance et de motos de luxe».
Plus de 800 cartons de pièces détachées automobiles et 30 conteneurs comprenant 63 nouveaux moteurs d’autobus ont également été saisis.
La valeur globale des biens saisis s’élève à près de mille (1000) milliards de centimes, selon la DGSN qui précise qu’«une partie des véhicules était dotée de fausses plaques d’immatriculation et qu’une autre partie était en cours de régularisation administrative, avec la complicité de fonctionnaires de l’administration».
Sont impliqués dans cette affaire 24 suspects, dont des membres de la famille et des proches de Mahieddine Tahkout qui ont été présentés devant le parquet compétent pour «dissimulation de produits du crime issus de crimes de corruption, blanchiment d’argent et dissimulation de produits du crime.
Y.Y