Tentatives d’infiltration et de récupération du hirak : Gare à la menace islamiste
Le danger est réel. Imminent, et constamment en embuscade. Les nombreux atouts dont jouit l’islam politique en Algérie réside avant tout c’est qu’il essaime partout dans le monde. Ses relais, nombreux, puissants, et extrêmement riches, bénéficient de soutiens à tout le moins insoupçonnés.
Des sources qui suivent de très près ce dossier sensible et délicat, nous expliquent en effet que les activistes salafistes et « ikhouanistes » entretiennent de secrètes et délictueuses relations avec de nombreux réseaux et agents activant dans des zones grises dedans lesquelles on ne sait jamais qui est qui et qui fait quoi.
Se forgeant comme leitmotiv cette devise simpliste qui veut systématiquement que les ennemis de mes ennemis soient systématiquement mes amis, les dirigeants de Rachad, à l’image de Zitout et Dhina, reçoivent régulièrement de précieuses informations ainsi que des aides financières, et logistiques de la part d’agents du Mossad et des services secrets marocains. Hé oui.
Ces faits sont documentés, prouvés et détaillés dans un solide dossier qui a permis à l’Algérie de classer cette organisation en tant qu’entité terroriste. L’argent sale qui circule entre les mains de cette organisation terroriste provient en grande partie du trafic de drogue, dont le Maroc est le champion toutes catégories.
Sous le couvet fallacieux et mensonger de « changer le régime algérien, à défaut de le faire tomber », Rachad cherche » à « printaniser » notre pays, à l’image de ce qui s’est déjà produit Irak, en Libye, en Syrie et un peu partout dans le monde. Le procédé, savamment étudié, sans doute par des « spin-doctors » du grand lobby sioniste planétaire. Voilà pourquoi le modus operandi est si insidieux. Carrément administré à doses homéopathiques.
Derrière le slogan « dawla madania machi askaria » sont tapis d’insoupçonnables et dangereux desseins. L’institution militaire, grâce à laquelle l’Algérie a su rester forte et debout en dépit de toutes les tempêtes jusque-là traversées avec succès, est directement et très adroitement visée.
L’universitaire Ahmed Bensaada, très au fait de ces questions, a du reste évoqué de manière claire et directe ces récupérations et tentatives d’infiltration du hirak dans un entretien récemment accordé à notre média. Le danger est là. L’islamisme politique, fort d’une capacité d’organisation phénoménale, est resté en embuscade durant toutes les années qu’a duré notre homérique lutte contre le terrorisme.
Preuve en est que si cette hydre a été vaincue grâce au peuple et à son armée populaire, islamisme et intégrisme ne se sont jamais aussi bien portés. A force d’entrisme et de manœuvres dilatoires, ils ont fini par gangréner toute la société algérienne.
Cela va de l’école aux programmes abrutissants et pavloviens, jusqu’aux mosquées et « mossala » où des discours haineux et intolérants sont « commercialisés » sans le moindre contrôle, en passant par une crise sociale endémique qui jette de jeunes écervelés et sans perspective, dans les bras de la destruction, du nihilisme, jusqu’à cette « acculturation » ambiante et constante.
Le danger « makiste » n’est quand même pas moins grave et important même si le sieur Fethat M’Henni s’est cassé les dents avec son ridicule et pathétique appel à une grève générale jeudi passé. Vigilance et prudence doivent dès lors être les maitre-mots chez chacun d’entre nous. C’est de nos choix actuels et futurs que dépendra notre avenir…
Mohamed Abdoun