Le Mossad, services secrets israéliens, est directement impliqué dans le terrorisme qui continue de déchirer et d’endeuiller la Libye voisine. Une courte mais très explicite vidé vient confirmer ce constat axiomatique. Il s’agit des aveux d’un officier du Mossad, dénommé Mohamed Yasser Abou Alaâ qui, en 2012 déjà, reconnaissant son appartenance à Daech. Cette organisation terroriste, sorte du néant, est e effet une pure créature du Mossad, tout comme Al Qaida d’Oussama Ben Laden, a été créée par la CIA américaine (Centrale Intelligence Agency), durant les décades 1970 et 1980, quand Washington finançait et armait les terroristes islamistes en Afghanistan pour embêter l’ex-URSS. C’est du reste ce qui explique pourquoi et comment Daech, qui se prétend islamiste, sans jamais l’avoir été un seul instant, n’a jamais défendu la Palestine, Al Qods et les populations civiles en train de se faire massacrer en masse à Gaza. Ce n’est pas tout, le terrorisme islamiste s’en prend comme par hasard aux ultimes bastions de ce qu’a été le glorieux « front du refus », constitué par l’Algérie, la Syrie, l’Irak et la Libye. Au niveau de cette dernière, le Mossad est épaulé par les barbouzes marocains de Yacine Mansouri, ami de collège de Mohamed VI. Il s’agit de la DGED (Direction Générale des Etudes et de la Documentation). Yacine Mansourie fait carrément l’objet d’un mandat d’arrêt international de part de la justice belge, dans le cadre du scandale dur Maroc-gate, consistant à corrompre et à faire chanter des dieaines d’eurodéputés afin d’acheter le soutien du Vieux Continent au Maroc dans ses atteintes aux droits de l’Homme, et dans sa politique coloniale menée au Sahara Occidental. Rabat, comme par hasard, fait mine d’opérer des opérations de médiation entre les différents courants qui se partagent le pouvoir en Libye. Ces médiations factices ne servent en fait qu’à alimenter la crise et à parasiter les sincères et désintéressées médiations menées par la diplomatie algérienne. Le Makhzen roule en Afrique officiellement pour les assassins israéliens depuis que Tel-Aviv a tenté à deux reprises de mettre le pied à l’UA (Union Africaine), en tant qu’observateur. Aussi, la vigilance est-elle plus que jamais de mise. Avis.
Kamel Zaidi
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