Toufik Hakkar, P-dg de Sonatrach : 3 à 4 nouveaux contrats avec des partenaires étrangers d’ici fin 2022
Le P-dg de la compagnie nationale Sonatrach, Toufik Hakkar, a affirmé ce mardi que «nous sommes engagés dans des négociations, sur plusieurs projets, avec des partenaires étrangers, qui devraient aboutir à la signature de trois à quatre nouveaux contrats d’ici la fin de l’année en cours ». Plus précis, M. Hakkar affirme que la signature de ces nouveaux contrats devrait intervenir « à partir du mois de septembre prochain». Sonatrach «ne ménagera aucun effort pour faire aboutir ces négociations ».
Notons que M. Hakkar s’exprimait lors d’une conférence de presse, organisée au siège de Sonatrach, en marge de la cérémonie de signature d’un nouveau contrat, portant sur le développement du périmètre contractuel de Berkine (Ouargla), avec l’américain Occidental Petroleum, l’italien Eni et le français Total Energies.
D’un montant de près de 4 milliards de dollars, ce contrat, de type partage production, a été signé dans le cadre de la nouvelle loi n 19-13 régissant les activités des hydrocarbures. Dans ce registre, M. Hakkar souligne que ce contrat est «le troisième du genre » signé depuis la promulgation de cette nouvelle loi fin 2019, rappelant que le premier contrat a été signé en 2021 avec l’italien “Eni” et le second au premier trimestre de l’année en cours avec le chinois “Sinopec”.
Toutefois, le patron de Sonatrach précise que le contrat signé aujourd’hui est «le plus important » en termes du montant d’investissement, ainsi que les quantités d’hydrocarbures qu’il permet de récupérer ou de produire, dépassant 1 milliard de barils équivalents pétrole.
Par ailleurs, M. Hakkar indique, à propos des objectifs du groupe, que Sonatrach «vise la production de 200 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP) par an », rappelant qu’il œuvre également pour « le renouvèlement des réserves d’hydrocarbures, permettant d’assurer la sécurité énergétique de l’Algérie, à travers les opérations d’exploration, ainsi que la revalorisation des réserves en place ».
Mohamed Ait S.