Transparence et lutte contre la bureaucratie : le pari réussi de Aymen Benabderrahmane
Le ministère des Finances organisera demain jeudi 28 décembre, une journée d’étude portant sur la réévaluation et la maturation des projets, dont les travaux seront présidés par Aymen Benabderrahmane en présence notamment du directeur du budget au ministère de tutelle.
Une « rencontre » qui s’inscrit dans le cercle de toutes celles l’ayant précédées, particulièrement avec les professionnels du secteur des finances et les opérateurs économiques qu’ils soient publics et ou privés.
L’accompagnement et l’écoute des préoccupations de ces derniers constituent une priorité du département de Benabderrahmane qui a fait également de la lutte contre la bureaucratie son cheval de bataille. Il est d’ailleurs l’un des rares départements ministériels à « s’ouvrir » sur son entourage direct, c’est-à-dire ses partenaires.
Le premier pas vers la transparence prônée par le département des Finances consiste en la publication du «budget citoyen» sur le site du ministère des Finances.
«Chaque citoyen a la possibilité de consulter les recettes et la destination des dépenses de l’Etat ainsi que les recettes fiscales et parafiscales ainsi que l’affectation de ces dépenses», avait affirmé à ce propos Aymen Benabderrahmane.
Dans la foulée, le ministère et dans le cadre de « sa politique d’ouverture sur son environnement »et dans un souci de répondre au mieux aux attentes des citoyens et des différents acteurs socioéconomiques en terme d’accès à l’information, lançait début décembre dernier, une nouvelle version de son portail Internet.
Le ministère des Finances continue ainsi la mise en œuvre de sa politique de modernisation en optant pour la numérisation de ses services et de ses outils de communication, qu’il concrétise de manière soutenue et progressive.
Lors de la cérémonie de lancement de ce portail, le ministre des Finances, Aymen Benabderrahmane a souligné que le ministère aspire à «assurer un service électronique continu pour éliminer tous types de bureaucratie et ouvrir le dialogue avec toutes les parties qui traitent avec le secteur des Finances».
Ce portail constitue « un acquis important » qui s’inscrit dans le cadre de la modernité, car permettant une communication entre le ministère et tous les acteurs, tant les partenaires économiques que les citoyens, a-t-il précisé.
La nouvelle version du portail Internet offre aux usagers « un accès amélioré à l’information, ainsi qu’aux différentes structures du ministère ».
Le portail permettra également aux professionnels de l’information d’accéder rapidement et facilement aux informations relatives au secteur.
Le premier argentier du pays a indiqué que son département pourra, via ce portail, s’enquérir des réalisations, projets et réformes économiques et financières réalisées par le secteur.
La nouvelle version du site officiel a été enrichie d’informations économiques et de données à l’effet de permettre au citoyen ou au chercheur un accès à l’information en arabe et en français sur www.mf.gov.dz.
Le département des Finances ambitionne, avec ce portail Internet dans sa nouvelle version, d’assurer « un service public de qualité «, qui puisse améliorer les relations entre le ministère, les opérateurs économiques et les citoyens.
« Concrétiser le principe de la transparence »
Le ministre a indiqué vouloir, également, concrétiser le principe de la transparence, à même de créer un climat de confiance pour le développement du secteur des finances.
Le portail comprend un espace « requête «, à travers lequel l’opérateur ou le citoyen peut soumettre ses préoccupations.
Le premier argentier du pays s’est engagé à ce que le ministère des Finances réponde dans un délai ne dépassant pas trois jours.
Aymen Benabderrahmane, a d’ailleurs souvent insisté sur la numérisation de l’administration financière.
C’est pourquoi des instructions avaient été données dans ce cadre aux directions, aux banques et aux autres organismes relevant de son département ministériel.
A ce propos, il convient de rappeler que la DGI (Direction générale des Impôts), a lancé récemment son système informatique qui permettra aux entreprises relevant de la DGE de faire des déclarations et de s’acquitter de leurs impôts via internet.
L’administration fiscale algérienne a en effet entrepris un programme de modernisation dans lequel une refonte complète de sa structure et de son mode de fonctionnement a été planifiée.
Il s’agit particulièrement du portail numérique Jibaya’tic qui est la prononciation de la transcription du mot « fiscalité « en arabe et « TIC « correspond aux technologies de l’information et de la communication.
Destiné aux contribuables relevant des nouvelles structures (DGE, CDI, CPI), ce portail est au sein d’un processus d’amélioration continu, un enrichissement fonctionnel et un élargissement des services.
« Pour cela, nous comptons sur la participation de nos contribuables pour lesquels un service d’écoute sera dédié ».
Le portail offre également une documentation complète sur le système fiscal algérien, accessible à tous. Présent sur plusieurs fronts, le premier argentier du pays se lance donc dans le défi de la numérisation comme ordonné par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune.
L’humanisation de l’administration fiscale et son rapprochement des citoyens, ne sera pas le seul pari gagné de ce département ministériel, avec à sa tête, Aymen Benabderrahmane, et son SG, Brahim Djamel Kessali, dont la rigueur, le savoir-faire, l’abnégation, le sérieux et l’amour de la patrie ne sont plus à démonter.
En effet, pour la première fois depuis des décennies, l’adoption du budget sectoriel annuel se fait le mois de janvier (dons le début de l’année) tout comme l’ouverture de l’année « financière » qui se faisait d’habitude au mois de mars.
L’on ne compte pas s’arrêter là : d’autres chantiers sont en voie d’être entamés par le ministère des Finances. Il s’agit notamment de l’épineuse question des domaines. Nous y reviendrons en temps opportun…
D.A