Trump pourrait faire l’objet d’une destitution
Jamais un président américain n’a été aussi honni par ses administrés, à cause de ses actes contre-nature qu’il n’a cessé de perpétrer depuis son investiture le 20 janvier 2017 à la présidence des Etats-Unis, le dernier en date ayant été l’invasion du Capitole par ses partisans, qui a causé la mort de cinq personnes.
Donald Trump est de plus en plus isolé, surtout après que son compte Twitter ait été définitivement bloqué car il l’utilisait pour pousser ses partisans à des actes répréhensibles et à distiller des mensonges éhontés contre son successeur.
Hier vendredi, deux jours après l’assaut donné par ses partisans contre le Congrès, il était question, dans les couloirs du Capitole, de la destitution, onze jours avant la fin de son mandat, d’un président des Etats-Unis que la présidente de la chambre des représentants, Nancy Pelosi qualifiait de ‘président déséquilibré’.
Exhorté à poser sa démission, Trump s’accroche à son fauteuil jusqu’à la dernière minute, mais il risque fort de se voir destituer de manière très rapide ‘incitation à l’insurrection’, le comble pour un chef d’Etat.
« Même si le fait de destituer Trump à une dizaine de jours de la fin de son mandat ne porte pas, à priori, de grande utilité mais, pour ce qui est du président sortant, ‘elle est susceptible d’avoir de vraies conséquences », explique le New York Times qui estime que « s’il est reconnu coupable et qu’il soit destitué, le Sénat pourrait noter son inéligibilité, ce qui ruinerait son projet de se représenter en 2024 ».
D’ailleurs, la plupart des médias et des américains le considèrent comme le principal instigateur des douloureux évènements survenus au Capitole. « Le président est de plus en plus isolé, il a été abandonné par ses alliés et a peu de soutiens », affirme The Hill.
Des informations font état d’un autre sénateur républicain qui a rejoint le groupe de ceux qui sont prêts à voter l’impeachment contre Trump.
Par contre, Joe Biden a refusé de se prononcer sur l’éventuelle destitution de Donald Trump, annonce d’autres médias, à l’instar de Politico, déclarant que « la décision revenait au Congrès ».
Si les jours de Trump à la tête des Etats-Unis sont effectivement comptés, allons-nous les compter en heures ? Tout semble porter à le croire au vu des évènements qui s’enchainent sur la scène politique américaine qui vit l’une de ses pires périodes.
Tahar Mansour