Conséquences directes de la pandémie du Convid-19
Tunisie : une situation financière peu reluisante
La Tunisie l’a certes, emporté contre l’épidémie du Coronavirus, et s’en est sortie avec le moins de dégâts, grâce à ses propres moyens, mais les conséquences financières sur le pays sont désastreuses si l’on se fie au constat établi dans sens par le chef du Gouvernement tunisien.
Dans une interview accordée, dimanche soir, à la chaîne Attassia, Elyes Fakhfakh, a en effet fait état de difficultés économiques et financières postérieures au Coronavirus, prédisant un taux de croissance de –4,3 % sur l’année 2020. Le chef du gouvernement tunisien a alerté sur le taux d’endettement ayant atteint 60 %, ce qui signifie que « le pays est hypothéqué à l’étranger. »
« Pour un pays qui se respecte, le taux d’endettement ne devra pas dépasser les 30 % », a-t-il dit, promettant de rompre avec la politique de la dette.
Elyes Fakhfakh, a affirmé que la situation des finances publiques est extrêmement critique, et on ne peut continuer dans la même voie. « On ne mènera pas le pays à l‘aventure, pour le conduire à la faillite, en étant incapable d’en payer la dette et les salaires », a-t-il indiqué.