Un conseiller de Carter, président US, avoue que c’est la CIA qui a financé et armé Al Qaida : Liaisons dangereuses !
L’extrait fort éloquent d’un entretien accordé par Brzezinski, au Nouvel Observateur, alors conseiller du président américain Jimmy Carter durant les années 1980, replace dans leur contexte les jalons de cette bombe à retardement dont la minuterie a été enclenchée par Washington via une opération secrète (covert action), en date du 24 décembre 1979.
Il s’agit de l’aide, militaire et autre, apportée par la CIA aux intégristes islamistes qui, à cette époque, se battaient contre le régime de Kaboul, soutenu à ce moment par l’ex URSS.
L’aveuglement américain et leur haine viscérale du communisme leur a fait perdre de vue le terrible retour de flamme que toute la planète allait subir, à commencer par les terribles attentats du 11 septembre 2001.
Les liaisons de Ben Laden, très proche de la famille des Al Saoud, avec les barbouzes de la CIA relèvent désormais du secret de Polichinelle.
Mais, il faut croire que les Américains, dopés par leur puissance toute relative et leur impunité garantie devant les instances juridiques internationales, les aient poussés à persister dans l’erreur, et même à en assumer et à en revendiquer les dommageables conséquences.
A la question de savoir si ce conseiller du président Carter regrette cette « covert action » il répond ainsi sans coup férir : « Regretter quoi ? Cette opération secrète était une excellente idée. Elle a eu pour effet d’attirer les Russes dans le piège Afghan et vous voulez que je le regrette ?
Le jour où les Soviétiques ont officiellement franchi la frontière, j’ai écrit au président Carter, en substance : « Nous avons maintenant l’occasion de donner à l’URSS sa guerre du Vietnam. » De fait, Moscou a dû mener pendant presque dix ans une guerre insupportable pour le régime, un conflit qui a entraîné la démoralisation et finalement l’éclatement de l’empire soviétique », sic.
Et de renchérir, si le doute en était encore permis : Qu’est-ce qui est le plus important au regard de l’histoire du monde ? Les talibans ou la chute de l’empire soviétique ? Quelques excités islamistes où la libération de l’Europe centrale et la fin de la guerre froide ? ». La débâcle de la puissante armée américaine, et son retrait d’Afghanistan ressemble à une sorte de perte sans profit. L’Irak aussi, et après coup, en subit les terribles conséquences.
Washington, elle, refuse d’assumer la responsabilité, et la culpabilité, des dizaines ou centaines de milliers de morts, victimes de l’intégrisme islamiste. Pendant ce temps, Brzezinski continue de philosopher refusant d’admettre que l’approche US est loin d’être la panacée, bien au contraire. Tant s’en faut. « Il faudrait, dit-on, que l’Occident ait une politique globale à l’égard de l’islamisme. C’est stupide: il n’y a pas d’islamisme global. Regardons l’islam de manière rationnelle et non démagogique ou émotionnelle. C’est la première religion du monde avec 1,5 milliard de fidèles. Mais qu’y a-t-il de commun entre l’Arabie Saoudite fondamentaliste, le Maroc modéré, le Pakistan militariste, l’Egypte pro-occidentale ou l’Asie centrale sécularisée? Rien de plus que ce qui unit les pays de la chrétienté… ». re-sic.
Avec cette insolente assurance, la messe est vite dite. Le prêche aussi. L’illusion marocaine, ou la Chappe de plomb égyptienne font florès auprès de ces « analystes » qui prétendent connaitre l’islam et les musulmans bien mieux que les pratiquants eux-mêmes.
Une preuve qu’il fait fausse route, et se trompe une nouvelle fois d’analyse, pas un mot n’est soufflé sur la Palestine, et le criminel soutien américain à l’entité sioniste, terroriste et ségrégationniste. Et c’est partie pour un nouveau tour de manège. C’est l’Amérique qui régale. Après l’Afghanistan, l’Irak… à qui le tour ?
Ana aâreft…
Mohamd Abdoun