Un drone marocain tue 3 Mauritaniens : Du terrorisme d’Etat !
Nos confrères et amis d’ECSahrawi rapportent sur leur site, photos odieuses à l’appui, « qu’u moins trois chercheurs d’or mauritaniens ont été tués ce mardi dans une attaque aérienne marocaine dans la région de Gleibat El Fula, au sud-est du territoire du Sahara Occidental. Le site, sans plus de précisions, se base sur des sources sécuritaires mauritaniennes. Le Maroc n’en est hélas pas à un acte de terrorisme d’Etat près. Plus grave encore. Il semble en effet que le choix de cette date du 1er novembre ne soit pas fortuit. C’est en effet le 1er novembre passé, jour pour jour que des drones similaires avaient vertement attaqué trois pacifiques camionneurs algériens. La réaction algérienne, ferme et sans appel, avait établi un lien direct entre cette date symbolique, si chère aux cœurs de tous les Algériens, et cet acte de terrorisme d’Etat qui ne restera certainement pas impuni. Les camionneurs algériens, qui se déplaçaient à vide, étaient parfaitement identifiables. L’ordre de tirer et de tuer, qui ne pouvait venir que d’une instance civile et/ou militaire, avait donc été délibérément donné afin de tuer des civils algériens désarmés, et dont les matricules étaient parfaitement lisibles et visibles pour ces drones dotés de caméras de haute précision. En parlant de dates aussi, c’est également celle de ce 1er novembre, date d’ouverture et de tenue du sommet arabe, que l’ordre d’assassiner ces 3 orpailleurs mauritaniens avait été donné. Des attaques similaires se produisent régulièrement depuis la rupture unilatérale par le Maroc du cessez-le-feu de 1991. Tout porte à croire que le dernier rapport du SG de l’ONU, Antonio Guteres, remis au Conseil de Sécurité, et que nous avions rendu public en son temps, ait tacitement « encouragé » la force occupante marocaine à persister dans ses criminels actes de terrorisme d’Etat. Ainsi, et comme écrit ici-même maintes fois, l’absence de sanctions et de résolutions contraignantes à l’endroit du royaume chérifien encourage tacitement la persistance de cette détestable forme de terrorisme d’Etat. L’on fait bel et bien face à un cas typique de non-assistance à peuples en danger. Avis !
Kamel Zaidi