Un ex-colonel des services secrets espagnols confirme nos révélations : Rabat a fait chanter Pedro Sanchez à cause des affaires de sa femme
Finalement, tout finit par se savoir pour qui sait attendre, et rester à l’affut. L’info donnée par nous en primeur il y a de cela près de deux mois vient en effet d’être confirmée par un colonel à la retraite des services secrets espagnols. Pedro Sanchez, président du gouvernement espagnol, se fait bel et bien mener par le bout du nez de la part des gens du Makhzen, à cause des affaires juteuses traitées par sa femme au royaume chérifien. Un colonel des renseignements espagnols à la retraite a en effet accusé les services secrets marocains d’avoir usé du chantage a l’encontre du premier ministre espagnol Pedro Sanchez à travers les activités commerciales de son épouse Begoña Gómez. Le journal « Periodista digital »-citant l’officier supérieur à la retraite Alvise Pérez – a indiqué que les services de renseignements marocains étaient au courant des activités de la femme de Pedro Sanchez que ce dernier tentait de dissimuler. Quelques temps après la divulgation de cette sordide histoire, que nous avions eu l’heur de déflorer en exclusivité, le colonel d’infanterie à la retraite Diego Camacho, membre historique du CESID (l’actuel CNI), les services secrets espagnols, est revenu en détails sur l’implication de l’épouse du Premier ministre espagnol dans des activités douteuses et délictueuses menées au royaume chérifien. La même source précise que « Le gouvernement marocain a créé un réseau d’affaires regroupant Begoña Gómez et Pedro Sanchez lui-même ». L’influenceur et analyste politique, Alvise Pérez, donne la clé de ce que le royaume alaouite a découvert sur le chantage odieux exercé à l’endroit du président du gouvernement espagnol. Fort de son imparable chantage, Rabat ne s’est pas contenté de pousser Pedro Sanchez à trahir la cause sahraouie, et à rompre le consensus politique et populaire qui a toujours fait foi en Espagne depuis les sulfureux et honteux accords de Madrid. L’origine de la trahison de Pedro Sanchez réside dans ce modus operandi de Rabat, qui achète et corrompt tous les diplomates et dirigeants politiques approchés. Begoña Gómez, épouse de Pedro Sanchez, est la directrice de la Fondation Instituto de Empresa (IE). Or, par un tour de passe-passe maintenu secret, au même titre que les revenus générés par la fonction de directrice de cette dame, les activités de l’IE vont être incessamment étendues à la formation des hauts fonctionnaires marocains. Subtile et machiavélique manœuvre. Dès lors, on comprend mieux comment Pedro Sanchez a tenu tête à l’Espagne entière, à l’Algérie et à la RASD, pour défendre sa vénale trahison. Sans mettre directement dans sa poche le moindre sou, Pedro Sanchez va engranger des millions ou carrément des milliards d’euros grâce aux marchés à venir, dont il pourra faire ce que bon lui semble. Pour l’instant, l’Africa Center, un centre qui dépend de la Fondation Instituto de Empresa (IE) qui maintient l’épouse de Sánchez, Begoña Gómez, comme directrice, a des raisons de se réjouir de l’accord puisqu’il va pouvoir étendre la formation des entrepreneurs et des cadres grâce à son association avec APD Maroc, un centre marocain de formation de cadres supérieurs. Les portes du monde des affaires sont désormais grandes ouvertes au Maroc par Gómez et son traître de mari. L’APD Maroc se définit comme le » premier centre de leadership au Maroc. Il a pour mission de veiller au progrès de l’économie à travers la formation des cadres supérieurs », souligne sa documentation de présentation. APD Maroc a organisé plus de 220 événements auxquels ont participé plus de 2000 cadres supérieurs. Tout un creuset de contacts brutaux et directs qui ouvrent à deux battants les portes des affaires et de la diplomatie à tous ceux qui ont la lumineuse idée d’y subir une formation. APD Maroc est une » association sans but lucratif de droit marocain qui regroupe les dirigeants des entreprises les plus prestigieuses du Royaume. C’est dire que ce « deal mafieux » en valait la chandelle pour la petite famille de Pedro Sanchez. Si, ce faisant, Madrid foule aux pieds ses responsabilités historiques et légales en sa qualité de puissance administrante du Sahara Occidental, force est de rappeler que les socio-démocrates du PSAO n’en sont pas à une trahison près. Franquistes dans leurs gênes, il font carrément montre d’une vénalité qui fait carrément froid dans le dos.
Ali Oussi