Un phénomène à bannir
Faute de statistiques fiables ou du moins actualisées périodiquement,aucune institution ou association des défenseurs des consommateurs ne peuvent nous fournir les quantités exactes de fruits et légumes jetés à la décharge publique quotidiennement principalement au niveau de la capitale à cause des invendus. Particulièrement en cette période estivale caractérisée par une surabondance de la production de fruits et légumes,l’offre dépasse de loin la demande ce qui entraîne automatiquement un surplus de produits agricoles sur le marché ,et du coup, ne trouvent pas preneur malgré les prix affichés qui sont à la portée de toutes les bourses.Ainsi,les agriculteurs en premier, ensuite les commerçants en second lieu , se retrouvent impuissants devant une telle situation déséperée ne sachant à quel saint se vouer pour écouler leur marchandises. Aussi,la seule alternative qui se présente à eux pour se débarrasser de ces produits agricoles très encombrant à leur yeux n’est autre que la direction de la décharge publique la plus proche. D’après certaines sources,il s’agit de plusieurs tonnes de fruits et légumes du genre périssable qui sont envoyés chaque jour que Dieu fait à la poubelle au lieu d’etre acheminer vers des unités agro industrielles pour leur transformation en conserves.Force est de constater que ce phénomène est récurrente pas uniquement à Alger mais partout sur les marchés algériens. La question qui demeure posée est la suivante : « A quand une solution adéquate à ce genre de gaspillage qui est estimé à des milliards par an ».
Rabah Kourougli
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