Un rapport américain prévoit une explosion populaire au Maroc : Le trône de Mohamed VI sur une bombe à retardement
Très mal perçue par les sujets marocains, et pas du tout accepté par les courants politiques majoritaires composant la société du royaume chérifien, l’annonce-surprise de cette normalisation semble avoir enclenché une sorte de compte-à-rebours pour la fin du règne du Makhzen.
Là, c’est un rapport américain, très sérieux et très documenté qui en fait l’annonce sur certains médias locaux. Le chant du cygne pour Mohamed VI est d’autant plus prévisible et perceptible que celui-ci n’a toujours pas félicité Joe Biden pour son élection à la tête de la présidence américaine.
Ce rapport américain sur le Maroc intitulé «Progrès et opportunités manquées» pourrait définir les relations entre le Royaume et l’administration Biden … en dirigeant plusieurs blâmes et en appelant les autorités à un réel changement politique et à un peu plus de justice sociale, à l’ombre de cette corruption généralisée, et du pillage systématique des ressources de ce royaume par le Makhzen et la famille régnante.
Dans ce cadre précis, l’Institut américain «Brookings» a récemment publié un rapport sur le Maroc sous le titre «Progrès et opportunités manquées : le Maroc entre dans sa troisième décennie sous le règne du roi Mohammed VI».
Des sources de presse ont déclaré que le rapport adressait plusieurs accusations à l’État marocain, alors qu’il appelait l’Institution royale du Maroc à promouvoir un réel changement politique, en réalisant une ouverture politique tangible et en limitant l’ingérence des institutions supérieures dans les affaires gouvernementales et à une répartition efficace des tâches entre la monarchie et le gouvernement.
Le rapport adresse une autre recommandation aux cercles de décision au Maroc, à travers laquelle il appelait à réduire les inégalités sociales pour les groupes vulnérables en réformant le système fiscal dans le but d’améliorer les conditions de vie des habitants des zones rurales et d’améliorer l’éducation et le bien-être des groupes ethniques vulnérables.
En conclusion, les choix malheureux faits par Mohamed VI risquent de lui coûter carrément son trône.
Ali Oussi