Un rapport de l’ONU confirme la poursuite du génocide à Gaza : L’entité israélienne va jusqu’à tenter d’empêcher les naissances !
L’ignominie en est désormais à son paroxysme. Une commission d’enquête des Nations unies estime, jeudi 13 mars, que l’entité israélienne tente d’« entraver les naissances » de Palestiniens au sein de la bande de Gaza, dans le but d’accomplir son entreprise génocidaire. Le ciblage des hôpitaux et cliniques, comme la création d’une famine au sein de l’enclave, vise ainsi « à entraîner la destruction physique des Palestiniens ». « Le ciblage des installations de soins de santé reproductive, notamment par des attaques directes contre les maternités et la principale clinique de fécondation in vitro de Gaza, combiné à l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, a eu un impact sur tous les aspects de la reproduction », résume Navi Pillay, présidente de la commission d’enquête. Les attaques « systématiques » de l’entité israélienne ne laissent aucun moment de respiration aux Palestiniens de la bande de Gaza. Du non-respect de l’accord de trêve à la surveillance systémique qu’elle souhaite imposer, le gouvernement dirigé par Benyamin Netanyahou poursuit son entreprise de destruction. Bref, les Nations unies (ONU) viennent de porter un nouveau coup à la communication de Tel-Aviv et de ses alliés. Suite à la publication de l’une de ses commissions d’enquête, l’ONU annonce ce jeudi que l’entité israélienne continue de se rendre coupable d’« actes génocidaires » contre les Gazaouis, ici en s’attaquant à leur santé sexuelle et reproductive. « La commission a constaté que les forces d’occupation israéliennes ont en partie détruit la capacité des Palestiniens à Gaza – en tant que groupe – à faire des enfants, à travers la destruction systématique des soins de santé sexuelle et reproductive », a-t-elle indiqué dans un communiqué. Un génocide est un crime « commis dans l’intention de détruire, ou tout ou en partie, un groupe national, ethnique, racial ou religieux », rappellent ainsi les Nations unies. Cinq types d’actes peuvent être considérés comme constitutifs d’un génocide. Or, la commission d’enquête estime que deux d’entre eux concernent Gaza : les « mesures visant à entraver les naissances » et la « soumission intentionnelle » d’un groupe à des conditions d’existence « devant entraîner sa destruction physique ». « Le ciblage des installations de soins de santé reproductive, notamment par des attaques directes contre les maternités et la principale clinique de fécondation in vitro de Gaza, combiné à l’utilisation de la famine comme méthode de guerre, a eu un impact sur tous les aspects de la reproduction », résume Navi Pillay, la présidente de la commission. Ces violations ont causé des « souffrances physiques et mentales immédiates aux femmes et aux jeunes filles », mais ont « aussi des effets irréversibles à long terme sur la santé mentale et sur les possibilités pour les Palestiniens, en tant que groupe, de faire des enfants », a ajouté la Sud-Africaine, qui fut notamment présidente du Tribunal pénal international pour le Rwanda et juge à la Cour pénale internationale (CPI). Ces accusations et révélations, dont on subodorait largement le contenu ne viennent que s’ajouter au triste constat du terrain, renforcé par un macabre bilan chiffré. La shoah de Gaza, que suit de près celle de Cisjordanie, est tolérée, sinon acceptée par la communauté mondiale. Ceux qui dénoncent ce génocide évident sont traités d’antisémites. Et ceux qui soutiennent le juste combat des Palestiniens, ceux-là sont carrément traités de terroristes. Quelle triste époque nous vivons !
Wassim Benrabah