Une députée marocaine accuse le royaume de blanchir l’argent de la drogue : Quand le linge sale se lave en public
Le moins que l’on puisse dire est que la députée Amina Maâ El Ain, du PJD (parti pour la justice et le développement, d’audience islamiste), a jeté un véritable pavé dans la mare en intervenant à l’assemblée marocaine à l’occasion du débat sur le projet de loi de lutte contre le blanchiment d’argent.
La parlementaire, en effet, n’a pas mâché ses mots pour balancer en face leurs quatre vérités aux tenants du Makhzen.
Selon elle, le Maroc, au même titre que l’Afghanistan, est classé en tête des Etats voyous producteurs et exportateurs de drogue.
Elle en veut pour preuves, les nombreux rapports internationaux, dont ceux de l’ONU elle-même, qui placent Rabat au banc des accusés.
Très en verve, la députée accuse ces groupes affidés au Makhzen, d’empêcher l’émergence de toute économie concurrentielle en accaparant le foncier industriel, et en se basant quasi-exclusivement sur l’argent généré par le trafic illégal du cannabis.
Loin d’être en reste, l’armée royale marocaine s’adonne également à ce trafic. Beaucoup e ses officiers supérieurs, à la tête de véritables cartels, se vautrent dans un luxe et une luxure à tout le moins immoraux.
C’est ce qui explique, d’ailleurs, que les troupes démoralisées et démobilisées à El Guerguerat, essuient systématiquement e cinglantes défaites face aux vaillants soldats de l’APLS (armée populaire de libération du Sahara Occidental).
Or, en dépit de ce constat fort préoccupant pour Mohamed VI et ses affidés, il semble que Rabat soit en passe de légaliser la culture et la commercialisation du haschisch, puisqu’il serait question de retirer cette substance de la liste des drogues dangereuses dans la législation marocaine.
A croire qu’à force d’en fumer, Mohamed VI a fini par perdre tout contact avec la réalité. S’il est en train de mener au pas de course son royaume vers une ruine inéluctable, ce sont, hélas, les sujets de sa majesté, et commandeurs commandeur des croyants, sic, qui vont in fine, payer les pots cassés de cette politique malsaine et suicidaire….
Ali Oussi