Une journaliste marocaine obtient l’asile politique sino-onusien : Humiliante gifle diplomatique pour Rabat
Elle s’appelle Dounia Filali. Jeune journaliste et youtubeuse, elle a acquis une notoriété désormais planétaire. Réputée franche et directe, elle a défrayé la chronique ce lundi en obtenant n asile politique et une protection onusienne de la part de la Chine, puissant membre permanent du conseil de sécurité de l’ONU. Cette protection, souligne-t-elle dans une vidéo Youtube mise en ligne la veille par elle, est unique dans les annales makhzenienne.
Courageuse, et réputée tête brûlée, pour ne guère avoir la langue dans la poche dans ses vidéo postées sur sa chaine télé numérique, elle crie victoire et ironise devant cette humiliante débandade des barbouzes et « diplomates de Nacer Bourita, Yacine Mansouri et Abdellatif Hammouchi.
« à présent que je jouis de la protection et de l’asile politique de la Chine et de l’ONU, je mets au défi les dirigeants marocains de rompre leurs relations avec eux ! ». Il s’agit à n’en point douter d’une sévère et humiliante gifle sur les plans diplomatique, médiatique et politique. Cette jeune femme courageuse, belle et rebelle, n’a pas le triomphe modeste.
Elle remue malicieusement le couteau dans les plaies purulentes de Mohamed VI et de ses sbires et s’étonnant que ces derniers, avec leurs moyens colossaux, leurs fortunes incommensurables, leur armée de mouches électroniques et leurs centaines de journaux aux ordres, n’aient pas réussi à « neutraliser » une petite marocaine, désargentée, privée de soutiens puissants et de relais partisans de a mangeoire, du luxe et de la luxure.
A l’aide de centaines d’articles, elle faire défiler les exemples des attaques calomnieuses qu’elle a dû subir depuis qu’elle s’est mise à dénoncer la corruption et la mauvaise gestion au Maroc. Elle est en effet la victime expiatoire des sbires de Abdellatif Hammouchi et Yacine Mansouri, passés maitres dans l’art de fabriquer des dossiers humiliants et compromettants, de préférence, à connotation sexuelle, voire carrément perverses.
Un rapport d’Amnesty Internationale, datée de quelques mois à peine, dont nous avions repris de larges extraits en son temps, dénonçait cette façon odieuse et obscène « d’assassiner professionnellement et socialement tous les journalistes et les défenseurs des droits de l’Homme qui refusent de brosser dans le sens du poil.
Mansouri et Hammouchi, outre le recours immodéré au logiciel espion Pegasus, sont arrivés jusqu’à entrer par effraction dans les maisons de ceux qui les dérangent, dont les journalistes Omar Radi, et Souleimane Raissouni ainsi que l’historien Maâti Moundji, pour y installer des micros et des caméras.
Dounia Filali, traitée de tous les noms d’oiseaux, et sauvagement calomniée dans sa vie privée, totalise plus d’un million de fans ou followers. Cela démontre, si besoin en était, que la vérité et la justice sont bel et bien de son côté. Le malheureux peuple marocain aussi.
Mohamed Abdoun