Une juive marocaine retenue pour devenir présidente de l’entité sioniste : Rabat, de compromis en compromissions
Sale temps pour le royaume chérifien. Alors qu’il pensait tirer force subsides de l’officialisation de sa trahison de la cause palestinienne à travers le honteux deal de la reconnaissance par Trump de la prétendue marocanité du Sahara Occidental, l’agression sioniste contre Ghaza, et contre tout le peuple palestinien, est venue brouiller toutes les cartes de Mohamed VI.
Elle compromet en effet l’ensemble de ses calculs, et lui met sur les bras la sourde colère de l’ensemble des sujets de sa majesté, qui ont tous massivement défilé, et dans toutes les grandes villes du royaume, contre les actions criminelles des nouveaux amis de leur roi bien-aimé.
En effet, comme un malheur ne vient jamais seul, les gravissimes liaisons secrètes et incestueuses entre les « makhzeniens » et les dirigeants sionistes sont violemment et brusquement placées sous les sunlights. Tout le monde en fait état désormais, à telle enseigne que ces compromis et compromissions relèvent désormais du secret de polichinelle.
Nous apprenons en effet, de sources recoupées et dignes de foi, que plusieurs observateurs ont nominé Miriam Peretz au poste présidentiel d’Israël, pour succéder au président actuel Reuven Rivlin, dont le mandat finit après sept ans passés en tant que Chef d’ Etat.
D’après plusieurs reportages basés sur la majorité des résultats des sondages, le penchant des israéliens vers les personnalités non politiques pour présider l’Etat, a augmenter les chances des candidats non-traditionnels, dont Miriam Peretz, qui s’est classée en tête des candidats au poste, gagnant sa popularité du fait qu’elle a perdu ses deux fils alors qu’ils servaient dans l’armée israélienne.
Elle est suivie de Joram Jaoun, âgé de 80 ans, puis Isaac Herzog, président de l’Agence juive, âgé de 60 ans. Amir Peretz, l’ancien ministre de la Défense, ainsi que le président du Parti travailliste israélien, qui est aussi d’origine marocaine, ont retiré leur candidature du poste.
Miriam Peretz est une juive d’origine marocaine, âgée de 66 ans, qui a travaillé dans le domaine académique. Elle n’est d’ailleurs pas la seule d’origine marocaine à être nominée à la présidence dans l’Etat hébreu, car avant elle figurait le professeur Shimon Shetreet, né le 1er mars 1946 dans la ville marocaine d’Erfoud, avant que sa famille ne déménage vers Israël, alors qu’il était âgé de 3 ans seulement, en 1949, avec les juifs du Maroc qui ont été obligés de quitter leurs pays pour la terre promise.
Il a travaillé aux services de renseignements dans les années 60, et a occupé plusieurs postes avant d’être élu à plusieurs reprises comme membre de la Knesset israélienne, à laquelle il est entré la première fois en 1988, puis il a occupé plusieurs fonctions gouvernementales de 1992 à 1996, que ce soit durant le mandat de l’ancien premier ministre Yitzhak Rabin ou de son homologue Shimon Peretz.
Il a été ministre de l’économie, puis de la Science et de la Technologie, puis au ministère des Affaires religieuses en février 1992. Après que Yeast Peretz et Yitzhak Herzog se soient officiellement inscrits pour se présenter à la présidence, ce soir (jeudi) Bennett annonce aux membres de son parti: vous avez la liberté de vote aux élections qui se tiendront le 2 juin. Un jour après le dépôt des candidatures à la présidence de l’Etat, le parti de droite Yamina annonce qu’il ne soutiendra officiellement aucun candidat.
L’annonce du parti de droite Yamina jeudi est la suivante: « Le président du parti Yamina, Naftali Bennett, a informé les membres du parti qu’il donnerait la liberté de vote lors de l’élection au poste de président. » Si tel est le cas, le vote lors de l’élection elle-même est de toute façon secret et par conséquent, toute directive d’un président de parti n’a pas de réelle validité.
Déjà la veille mercredi, les membres du parti ont attribué les signatures pour les deux candidats: pour Yitzhak Herzog, les députés Avir Kara et Idit Silman, pour Miriam Peretz, les députés Matan Kahana et Nir Orbach tandis que Bennett, Shaked et Shikli n’ont pas signé du tout.
Le même jour, les formulaires de candidature de Miriam Peretz et Yitzhak Herzog ont été soumis au secrétariat de la Knesset, après que seuls les deux aient atteint le seuil minimum de dix signatures requis pour la présentation de la candidature officielle.
Yitzhak Herzog a été le premier à annoncer la candidature, qui comprenait 27 signatures de membres de la Knesset de toutes les factions sionistes de la Knesset (la RAAM et la liste commune n’ont signé pour aucun candidat). Herzog: «C’est pourquoi, avec humilité et gravité, j’annonce mon intention de me présenter au poste du onzième président État d’Israël. »
Certes, cette élection est une pure formalité, attendu que le rôle de président de l’entité sioniste est, en gros, purement protocolaire. Il n’en demeure pas moins qu’il met à nu la trahison formelle du « président du comité Al Qods, en train de se démener comme un beau diable pour grimer ses dépêchant des aides viciées et empoisonnées aux martyres palestiniens, victimes des néo-nazis, amis déclarés et intimes du roi Mohamed VI.
Ali Oussi