Une session de formation pour les membres des groupes d’amitié parlementaires
Boughali appelle à une diplomatie parlementaire offensive
Hayet Youba
Une session de formation a été organisée ce dimanche, par la direction des relations internationales et de la coopération parlementaire de l’Assemblée populaire nationale, au profit des représentants des groupes d’amitié parlementaires. Supervisant cette rencontre, le président de la chambre basse du parlement, IIbrahim Boughali, a prononcé une allocation d’ouverture dans laquelle il a souligné l’importance de la formation, notamment celle portant sur la diplomatie parlementaire, assurant que le pays, sous la direction du président de la République, a enregistré de grandes avancées dans le recouvrement de sa place dans les sphères régionales et internationales. Pour M.Boughali, il est nécessaire que le parlement soit sur la même trajectoire. Tout en appelant les représentants des groupes parlementaires d’amitié, à être « un soutien de la diplomatie algérienne durant notamment cette conjoncture complexe sur la plan international », il explique la nécessité d’une bonne et adéquate préparation et maîtrise des dossiers pour «hisser haut le drapeau national et soutenir les intérêts supérieurs de l’Algérie ». Le président de l’APN a également appelés ces parlementaires, à veiller à être à la hauteur de la politique étrangère du pays et de sa diplomatie et cela conformément aux « objectifs tracés par le président de la République». La session de formation s’inscrit justement dans cette optique et vise à permettre aux députés d’acquérir de nouvelles connaissances, développer leurs compétences et à être aux faits des développements de toute situation. Atteindre ce niveau de performance est une obligation d’autant que l’Algérie «est à la veille d’importants rendez-vous pour cette année, en particulier le Sommet de la Ligue arabe et avant-lui, la Conférence de l’Organisation de la coopération islamique» a souligné, M. Boughali mettant ainsi en exergue l’importance du rôle des groupes parlementaires d’amitiés qui doivent être dotés d’une méthodologie et d’un savoir-faire de haut niveau. Il a tenu à rappeler enfin que « traiter des affaires étrangères, que ce soit dans des groupes d’amitié ou dans des relations bilatérales ou multilatérales, ne permet pas des divergences ou des positions partisanes». Pour leur part, des députés ont tenu à indiquer que l’intérêt pour le travail des groupes parlementaires ne se limite pas aux partenaires du pays, mais il est également « lié à notre communauté nationale à l’étranger, qui représente une source essentielle de relations solides avec les pays hôtes». Notons enfin qu’au cours de cette journée, seront abordés les enjeux économiques et commerciaux avec l’Afrique, ainsi que l’emploi des technologies de l’information et de la communication et leurs enjeux. Des interventions de professeurs universitaires et de responsables du Ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger sont au programme
H.Y.