USA/Ukraine : L’homme qui a tiré sur Trump serait membre de la brigade néonazie Azov
Il n’y a pas de fumée sans feu, et qui se justifie s’accuse. Ces deux adages s’appliquent totalement aux deux brigades de mercenaires néonazies qui se battent actuellement en Ukraine contre la Russie.
En cause, des informations insistantes et parfaitement recoupées faisant état de liens étroits (peut-être pas organiques) entre ces deux brigades et Ryan Wesley, l’homme qui a tiré sur Donald Trump alors qu’il jouait au Golf en Floride. « Les deux unités internationale de volontaires ukrainiens – la Légion internationale pour la défense de l’Ukraine et la Brigade Azov – ont toutes deux démenti les informations selon lesquelles Ryan Wesley Routh serait l’un de leurs membres.
Le tireur présumé de l’ancien président américain Donald Trump n’était pas membre de la Légion internationale ukrainienne, a déclaré l’unité de volontaires, malgré les rapports indiquant qu’il s’est rendu dans le pays pour combattre et recruter pour eux. «Nous tenons à préciser que Ryan Wesley Routh n’a jamais fait partie de la Légion internationale, n’y a jamais été associé ou lié à quelque titre que ce soit», a déclaré l’unité à Euronews. «Toute affirmation ou suggestion indiquant le contraire est totalement inexacte».
La Légion internationale pour la défense de l’Ukraine, également appelée Légion étrangère ukrainienne, est une unité de l’armée ukrainienne composée de volontaires étrangers. Elle a été créée en février 2022, juste après que la Russie a lancé son invasion à grande échelle du pays. A
près que M. Routh a été identifié comme suspect dans ce que le FBI a qualifié de tentative d’assassinat manquée contre M. Trump sur un terrain de golf en Floride dimanche, les médias ont rapidement souligné ses déclarations publiques de soutien à l’Ukraine. Pendant ce temps, une vidéo est apparue sur les médias sociaux, liant Routh à la Brigade Azov, affirmant qu’il avait participé à un événement en 2022 pour soutenir la brigade de Mariupol de l’unité.
La Brigade Azov a déclaré que l’événement était une manifestation pacifique ouverte à tous et que Routh n’a jamais fait partie de l’unité. « Nous souhaitons déclarer officiellement que Ryan Wesley Routh n’a aucun lien avec Azov et n’a jamais eu aucun lien avec Azov » a déclaré l’unité dans un communiqué sur X..
« Nous pensons que la diffusion de l’histoire sur le lien possible entre Azov et Ryan Wesley Routh fait le jeu de la propagande russe et discrédite la 12e brigade des forces spéciales Azov de la Garde nationale ukrainienne et les forces de sécurité et de défense de l’Ukraine en général » a ajouté le communiqué.
Ryan Wesley aurait déclaré au New York Times en 2023 qu’il voulait aider Kyiv à repousser l’agression de Moscou et qu’il s’était rendu en Ukraine juste après le début de la guerre pour aider à recruter des soldats afghans qui avaient fui les talibans. Selon le New York Times, M. Routh a déclaré que des dizaines de soldats avaient manifesté leur intérêt et qu’il essayait de les transférer du Pakistan et de l’Iran vers l’Ukraine.
Toutefois, on ne sait pas si M. Routh a réussi à faire venir des volontaires étrangers en Ukraine depuis qu’il a fait ces déclarations. Une page Facebook datant de juillet suggère qu’il essayait toujours activement de recruter des soldats étrangers pour la cause de l’Ukraine au cours de l’été, mais qu’il n’a pas pu obtenir l’autorisation nécessaire. «Soldats, ne m’appelez pas, s’il vous plaît», a-t-il déclaré sur la plateforme de médias sociaux. «Nous essayons toujours de faire en sorte que l’Ukraine accepte des soldats afghans et nous espérons avoir des réponses dans les mois à venir… s’il vous plaît, soyez patients». Les doctrines eu causes que défend Trump ne sont guère (très) éloignés de celles de la brigade Azov.
D’où la supposition que cette tentative d’assassinat ne serait qu’une simple simulation. Ce démenti de la brigade Azov est un aveu tacite. Qui confirme par ailleurs le caractère raciste et racial de l’armée ukrainienne, qui se méfie des conscrits « basanés « dans ses rangs. Des questions se posent toutefois au lendemain de cet attentat surréaliste, pareil au précédent, qui avait juste percé l’oreille du trublion Trump.
Son entourage est-il en train de monter ces grossières mises-en-scène à cause de ses difficultés électorale face à la démocrate Kamala Harris, ou bien est-ce lié à ses nombreuses déclarations concernant l’attitude américaine vis-à-vis du conflit ukrainien s’il devait revenir un jour occuper le bureau ovale de la Maison Blanche…
Ali Oussi