Une enquête du New York Times, réalisée sur plusieurs mois, démontre que les vaccins anticovid-19 les plus chers ne sont pas forcément les meilleurs. Le produit de Pfizer, coûteux par la technologie développée (ARN) et les conditions de conservations complexes (à – 80 degrés dans de la neige carbonique) est largement surclassé par les sérums des chinois, qui ont gardé pourtant la classique méthode du virus inactif.
Dans le classement de sécurité du quotidien américain, le top quatre est exclusivement asiatiques. Sinopharm est talonné par Sinovac, Kexing puis Can Sino.
En cinquième position se place le britannique AstraZeneca, suivi des quatre américains, Pfizer, Modène, Johnson & Johnson et Novavax. Le russe Spoutnik 5 est mis en 10ème position.
New York Times a pris en compte, dans ses critères, l’incidence des accidents et effets secondaires, nettement plus faible dans l’inoculation des vaccins chinois. L’explication est en somme logique. « Les vaccins chinois se sont collectivement avérés très efficaces car ils utilisent les mêmes méthodes éprouvées de production de vaccins au cours des 50 dernières années. Il n’y a donc pas d’effets secondaires à long terme ». Les autres produits sont susceptibles de provoquer « des effets indésirables à long terme dans 10 à 20 ans en raison de leur composition d’ARNm non prouvée ».
La Chine a exporté plus de 500 millions de doses de vaccins dans plus de 50 pays à travers le monde, dont l’Algérie qui les a adoptés fièrement. Plus de 200 millions de personnes ont été vaccinées avec l’un de vaccins chinois.
R.N.