Pandémie : Un « pass sanitaire » en Algérie évoqué
Pour limiter la circulation du virus, les gouvernements prennent, un peu partout dans le monde, des décisions souvent « impopulaires ». En France, par exemple, cette manière forte s’est traduite par l’instauration d’un « pass sanitaire ».
Une décision qui ne fait pas l’unanimité au demeurant, mais ô combien assumée par le président Emmanuel Macron. De quoi inspirer les membres du Comité scientifique chargé de la lutte contre l’épidémie de coronavirus en Algérie.
Même si rien n’est encore clair, du moins pour l’heure, l’idée de mettre en place un « pass sanitaire » est en train de germer. Ce jeudi, Djamel Fourar, le porte-parole du comité scientifique, en a parlé pour la première fois.
En sortie avec le ministre de la Santé, Dr Fourar a clairement signifié que l’accès aux espaces publics sera réservé seulement aux personnes vaccinées. Toutefois, il n’a donné aucune échéance, ni il a abordé la façon dont tout cela sera géré.
Tout ce qu’il s’est contenté de dire, selon Ennahar, c’est que le comité scientifique est prêt à solliciter tous ceux qui ont une aura auprès des citoyens. Les imams peuvent, à ce titre, jouer ce rôle. Ils le font déjà dans plusieurs villes où des vaccinations ont lieu après la prière du vendredi.
Faute d’immunité collective, Djamel Fourar a appelé les Algériens à ne pas abuser sur les visites familiales durant l’Aïd El Adha. Le but étant d’éviter le déclenchement de nouveaux foyers surtout du variant Delta qui inquiète les autorités.
Il a, par ailleurs, prié les citoyens à respecter les gestes barrières notamment durant le sacrifice.
Skander Boutaiba