Yacine Merabi : « Nous œuvrons à répondre aux besoins du marché de l’emploi »

En prévision de la prochaine rentrée de la Formation professionnelle, de nouvelles spécialités sont introduites par le secteur dans plusieurs wilayas, à l’instar de l’intensification des semences de blé et de tournesol ainsi que la culture du safran (en mode de formation qualifiante de courte durée).

Des spécialités devant répondre aux besoins du marché de l’emploi et l’exploitation optimale des équipements et grands moyens dont dispose le secteur, a affirmé le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, Yacine Merabi.

S’exprimant en marge de sa visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Bordj Bou Arreridj, le ministre a mis en avant la nécessité de réviser la carte de formation de sorte à l’adapter à la spécificité économique de chaque région du pays.

Pour ce faire, le ministre a insisté sur la poursuite des campagnes de sensibilisation pour drainer le plus grand nombre de stagiaires tout en incitant les jeunes à effectuer des formations pratiques à l’instar de celles proposées par l’Institut spécialisé de formation professionnelle d’Essania (Oran) en électricité automobile en vertu de partenariats économiques passés par le secteur dans le domaine de l’industrie automobile.

A cet effet, Yacine Merabi a exhorté les cadres du secteur à innover dans leur approche à même d’attirer, par tous les moyens offerts, les jeunes vers le secteur de la Formation professionnelle.

Dans cet ordre d’idées, le ministre a plaidé, d’une part, pour l’encouragement des formations résidentielles, et, d’autre part, au transfert des équipements stockés et inexploités dans le pays vers les centres de formation qui en ont besoin à Bordj Bou Arreridj. Dans ce cadre, le ministre a préconisé le recours à la plateforme numérique « Tasyir » spécialisée dans la gestion financière et pédagogique des établissements de formation du pays outre le renforcement de la coordination avec les présidents des Assemblées populaires communales (APC).

Selon le ministre, le secteur tend à fournir main d’œuvre qualifiée dans la perspective d’accompagner la dynamique économique nationale.

« Nous œuvrons à la mise en œuvre d’une stratégie basée sur la contribution effective au développement économique, social et environnemental national en assurant une formation et une qualification professionnelles souples et accessibles à tous avec la qualité, l’encadrement qualitatif et l’efficacité requis par l’économie nationale et le marché de l’emploi », a indiqué le ministre.

A cet égard, le ministre a donné plusieurs directives, notamment la création d’une ferme pilote centrale en mettant à profit la disponibilité des terres et les ressources nécessaires pour l’encadrement et l’équipement.

D’autant que le ministre a exprimé son « mécontentement » au vu de e l’état de certains équipements et de « l’absence de l’esprit d’initiative et de responsabilité des gestionnaires », lors sa visite au niveau des ateliers dans plusieurs établissements de son secteur, dans les communes de Djaafra, Bordj Zemoura, Hasnaoua, Ras El Oued et au chef-lieu de wilaya.

Au terme de sa visite, le ministre a présidé, en compagnie du wali de Bordj Bou Arreridj, Kamel Nouicer, la cérémonie de signature de conventions de partenariat entre la direction du secteur et plusieurs opérateurs économiques pour attirer les diplômés du secteur et renforcer le marché de l’emploi.

R.N.