Yair Lapid confirme que Pegasus a bien été vendu au Maroc : Rabat confondue dans ses mensonges !
L’entité sioniste se contre-fiche du sort des Etats-vassaux qui lui prêtent allégeance au détriment de leurs peuples, et de leurs propres intérêts, comme c’est le cas pour le Maroc, et pour certaines monarchies du Golfe, part trop accaparée dans leur course effrénée vers la normalisation. De fait, cette entité se montre prête à sacrifier les traitres qui vendent leur âme et leurs principes au service du sionisme, à la poursuite d’acquis fuyants et éphémères. C’est, par exemple le cas de la reconnaissance par Washington de la prétendue « marocanité du Sahara Occidental » en échange de la normalisation des relations marocaines avec l’entité sioniste. Cela n’est pas allé plus loi qu’un simple Tweet. L’entité sioniste n’a même pas franchi le pas d’ouvrir un consulat dans les territoires occupés sahraouis. Ce n’est pas tout. A la première bourrasque venue, cette entité se montre prête à sacrifier ces traitres, indignes de confiance, tout juste bons à être instrumentalisés avant d’être jetés telle une vieille chaussette trouée. C’est en effet ce que nous avions écrit ici-même depuis bon nombre de mois et de semaines. Preuve irréfutable nous en a été administrée ce mardi par Yair Lapid, ministre des Affaires Etrangères de l’entité sioniste, dans un entretien accordé ce mardi au journal français Le Monde. Soucieux de soigner ses relations avec la France, qui se sont brusquement tendue avec l’éclatement du scandale, et l’annonce de l’espionnage du président français à l’aide de ce logiciel, le responsable sioniste y tente de tirer son épingle du jeu. Ce faisant, il joue sur deux adroites partitions. Dans la première, il rappelle que Pegasus est une créature de NSO, une société privée, sur laquelle son gouvernement n’aurait aucune emprise. Cela est bien évidemment faux. La vente de ce logiciel à plusieurs pays a en effet été favorisée par Benyamin Netanyahu, l’ancien premier ministre de l’entité sioniste, particulièrement versé dans le domaine de la diplomatie économique. Dans la seconde partitions, après des propos dithyrambiques à l’endroit du président Macron, Lapid finit par « cracher le morceau », sans grand effort. Oui, ce logiciel a bien été vendu au Maroc. CQFD. Ses dénégations de vierge effarouchée et son recours systématique à la justice française, ne lui seront donc d’aucun secours. Sa stratégie de défense, basée sur une totale et farouche dénégation, tombe piteusement à l’eau. Le premier à réagir, d’ailleurs, est Ali Lmrabet, ancien diplomate marocain, et journaliste réfugié en Espagne, sur son compte Tweeter. « Coup de massue sur la tête de la DST et la DGED au Maroc Sur la tête de leurs porte-paroles aussi. Le chef de la diplomatie israélienne Yaïr Lapid confirme dans Le Monde que l’Etat marocain a bien acheté Pegasus, le logiciel espion œuvre malveillante de l’entreprise NSO », a-t-il écrit en effet. Sale temps pour Abdellatif Hammouchi, chef des services de sécurité et de renseignements marocains, qui avait déjà failli être arrêté en France pour torture. Nous y reviendrons, avec une éventuelle réaction à chaud avec Me. Joseph Breham, lui-même victime de Pegasus, et avocat du détenu politique sahraoui Naama Asfari.