Youcef Cherfa en a fait l’annonce: « L’intégration de tous les pré-employés sera achevée en 2022 »
L’extinction des dispositifs d’Aide à l’Insertion Professionnelle (DAIP) et d’Aide à l’Insertion Sociale (DAIS) sera « définitive en 2022 » selon le ministre du travail et de la sécurité sociale, Youcef Cherfa.
« Nous sommes en train d’unifier tous les dispositifs de pré-emploi», a-t-il en effet assuré ce mercredi matin, lors de son intervention sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale.
Il a dans ce sens avancé les dates du mois de juin, pour le DAIS et la fin 2022 pour le DAIP.
Plus explicite, Youcef Cherfa a fait savoir que pour le DAIS, « les pré-employés de ce dispositif seront intégrés, à temps partiel de 5 heures/jour, avec un relèvement de salaire et une prise en charge à la CNR avec une pérennité de l’emploi ».
Pour le DAIP, « il sera reconverti à un contrat CDI, et de facto inscrit à la fonction publique en bénéficiant du décret d’intégration définitive obligatoire promulgué en 2019 ».
En chiffres, le ministre a fait savoir que le taux d’intégration entamé en 2020 est à 47% et le reste le sera entre 2022-2023. « D’ici là ce dispositif sera également appelé à disparaître», a-t-il assuré.
Revenant aussi sur l’allocation chômage, le ministre du travail et la sécurité sociale, a rappelé que ce dispositif nouvellement institué, est destiné à tout pré-demandeur d’emploi, sans condition de formation dans la frange d’âge 19-45, résidant en Algérie et en situation régulière vis-à-vis du service national et qui ne soit pas inscrit dans un emploi déclaré.
« Quand on dit un emploi déclaré c’est qu’on le retrouve dans un organisme de sécurité sociale, au niveau de la CNAS possédant un numéro d’assurance ou la CASNOS où il est porteur de projet ou il est à la tête d’une entreprise ou au niveau de la CNR qui perçoit des reversions de retraite », explique Youcef Cherfa.
Pour la procédure, il indique que l’accessibilité au portail dédié à cet effet, est facile et simple. Nous avons deux plateformes, dit-il, les jeunes n’ont pas à se déplacer. Ils se font inscrire sur le site de l’ANEM ou sur un autre nouveau portail électronique, lancé incessamment, intitulé « minha ».
Y.Y