Abdelaziz Djerad et la société civile : la parfaite symbiose
Dans un auditorium où il n’était pas aisé de se frayer un chemin, avec un strict respect des mesures sanitaires, le Premier ministre, Abdelaziz Djerad a réussi à séduire un audimat et l’amener à faire du 1er Novembre prochain, une journée de fête, annonciatrice d’un bouleversement heureux qui permettra à l’Algérie, une bonne fois pour toutes, de se (re)mettre sur les rails du développement.
De nombreuses organisations telles que l’Organisation nationale des enfants de moudjahidine (ONEM), la Coordination nationale des Enfants de Chouhada (CNEC), les Scouts musulmans algériens (SMA), l’Union générale des Travailleurs algériens (UGTA), l’Union nationale des paysans algériens (UNPA) et des dizaines d’autres , ont écouté avec grande attention, les arguments développés par le Premier ministre.
Des associations qui avaient engagé diverses actions pour dynamiser la mobilisation des citoyens en faveur du projet de révision de la Constitution. Mais il n’en fallait pas beaucoup pour susciter des applaudissements et des youyous à chaque fois que la fibre patriotique est titillée.
Et ce fut le cas notamment, lorsque l’honorable orateur avait lancé : « le projet d’amendement de la constitution consacre la réconciliation de l’Algérie avec elle-même et son histoire et le retour de notre pays sur la bonne voie après les déviations qu’il a connues dans le passé notamment lors des dernières années de le bande (3issaba) ».
Ou, lorsqu’avec une gorge nouée, Abdelaziz Djerad, indique que les pratiques de passé ont presque détruit la cohésion de l’Etat et de ses institutions, l’ambiance de la salle vire, subrepticement, à la communion et le vœux de faire de cette journée du 1er Novembre une plateforme de lancement qui placera l’Algérie là où elle n’aurait jamais dû cesser d’être.
Là où chaque Algérien a les même droits et devoirs que ses concitoyens ; là où la protection des droits de la femme est essentielle pour garantir leur contribution au développement, à la paix et à la sécurité, ne sera pas un vain mot.
Là où tous les Algériens naissent libres et égaux en dignité et en droits. Il reste une journée de séduction, parce que dès demain, mercredi 27 octobre à minuit, conformément aux dispositions de la loi organique relative au régime électoral, les lampions de la campagne s’éteindront, au profit de l’arrivée, dimanche, de la journée bénie du 1er Novembre.
Ferhat Zafane