Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhafid Henni, a dévoilé, ce samedi, le plan de développement de la filière céréalière, en misant particulièrement sur les potentialités des wilayas du Grand sud.
« Nous visons une culture céréalière sur un million d’hectares dans le sud d’ici 2025 » a-t-il annoncé. En parallèle, les autorités en charge du secteur prévoient d’augmenter progressivement les capacités de stockages de cette production agricole. L’objectif est de pouvoir mettre en réserve neuf millions de tonnes à travers le pays.
A ce titre, la construction de 350 greniers de proximité est en cours. La capacité unitaire oscille entre 50 000 et 70 000 quintaux.
Par ailleurs, le ministre de tutelle a évoqué aussi la filière du lait, imputant les tensions périodiques à des défaillances dans le circuit de distribution, mais aussi à l’utilisation de 80% de la matière première dans l’industrie de transformation. « Ce dont nous n’avons pas vraiment besoin » a-t-il souligné.
Il a poursuivi en affirmant que le problème ne se pose nullement en termes de disponibilité du produit. Il a indiqué que l’année dernière, 910 millions de litres de lait ont été fournis, couvrant largement les besoins de la consommation locale.
Pour mieux étayer ses propos, Abdelhafid Henni a expliqué que l’OMS fixe à 80 litres par an, la moyenne mondiale de consommation du lait. « Nous assurons 135l/par citoyen par an » a-t-il soutenu, expliquant que ce ratio est atteint par la production et l’importation combinées.
Il a estimé, néanmoins, vital, d’inverser la tendance, en rendant les volumes de poudre de lait produits localement plus importants que ceux importés
Il a informé, à ce titre, que des mesures incitatives seront engagées, dès le mois de septembre, en faveur des producteurs nationaux.
Dans une première étape, la tutelle s’échine, a-t-il rapporté, à lever les contraintes sur le réseau de distribution, en précisant que l’ONIL prend en charge l’opération au profit de 118 laiteries.
S. Biskri