Abdelmadjid Attar s’en prend encore une fois à Sonatrach : Des résultats, un succès et une stabilité qui dérangent
La stabilité régnant en son sein, sa persévérance et les résultats que continue d’obtenir Sonatrach dérangent certaines parties occultes habituées à pêcher dans les eaux troubles.
Abdelmadjid Attar, n’a pas en effet sa langue dans sa poche lorsqu’il s’agit de remettre en cause la crédibilité de l’entreprise, dont il avait été lui-même PDG, sans pour autant y faire « des miracles ».
A l’entendre « analyser », l’on croirait que Sonatrach, aujourd’hui l’une des meilleures entreprises pétro gazières du monde, n’est qu’un simple nom ajouté au dictionnaire.
L’ancien ministre de l’Energie n’hésite pas en effet, à dégainer et verser, notamment dans « les paradoxes » et les contradictions, en évoquant Sonatrach
Dernière trouvaille : L’incapacité de l’Algérie à augmenter sa production en gaz, mais elle est conforme à la méthode d’assurer l’approvisionnement de la valeur minimale et une autre qui représente le maximum, car les termes des accords permettent à l’Algérie d’exporter la valeur minimale spécifiée dans le contrat.
Autrement dit : l’augmentation des quantités de gaz algérien vers l’Italie est « liée » à la réduction de ce que l’Algérie et Sonatrach fournissaient aux autres clients.
Pour lui les quantités réduites iront aux clients sans préjudice de toute obligation liée à leurs droits, Sonatrach profitera de la différence de quantités excédentaires pour exporter du gaz algérien vers l’Italie en plus grande quantité,
« Une augmentation significative du volume de production, estimé à 4 milliards de mètres cubes, n’est pas techniquement et réalistement possible, que ce soit en une semaine, un mois ou même un an «, a-t-il dit au site « Energie «.
L’ancien ministre de l’Energie, remet en doute la fiabilité de Sonatrach, de surcroît celle de l’Algérie à honorer ses engagements vis-à-vis de ses clients alors que tous les experts énergétiques soutiennent le contraire.
Est-il vraiment le temps d’une telle « analyse » ? Profitera-t-elle de l’Algérie ? Assurément pas.
Dans les faits, comme souvent relayée par la presse nationale, Abdelmadjid Attar n’est pas à sa première critique ni attaque
Les écrits sont là, pour nous rappeler que le PDG de la Sonatrach avait été même » interdit » par le même Abdelmadjid Attar « d’une quelconque sortie sur le terrain et/ou médiatique, sans son accord préalable ». C’était en janvier 2021.
Aussi, à peine un mois après sa nomination, Abdelmadjid Attar est allé jusqu’à affirmer dans une déclaration à la presse avoir « trouvé la compagnie nationale des hydrocarbures Sonatrach, dans un état, plus ou moins, dégradé ».
Non seulement : L’ancien ministre avait même démenti la confirmation du groupe pétrolier, selon lesquelles l’importation des carburants avait été stoppée courant 2020, en indiquant que l’arrêt définitif des importations des « essences ne devrait intervenir que durant les quatre premiers mois de 2021 ».
En décembre 2020, Abdelmadjid Attar, en marge de la séance plénière consacrée aux réponses orales des sénateurs, affirmait que Sonatrach souffre d’un grand phénomène, celui du sureffectif qui menace la rentabilité de cette entreprise.
Connus pour ses critiques réitérées des stratégies respectives adoptées notamment par Sonatrach, l’ancien ministre affirmait tout simplement que «l’Algérie n’a jamais eu de politique ou de stratégie énergétique».
Pas que ça : Abdelmadjid Attar avait même tout fait afin d’écarter Toufik Hakkar (au Top 5 des meilleurs PDG du Moyen-Orient selon Forbes dans son classement 2022) de la direction générale du Groupe pétrolier en dépit de ses réalisations à sa tête.
Les chiffres sont là pour le confirmer : Sonatrach a en effet réalisé un chiffre d’affaires à l’exportation à fin mai 2022 de 21,5 milliards de dollars, contre 12,6 milliards de dollars à fin mai 2021, soit une hausse de 70%.
Durant les 5 premiers mois de l’année 2022, le groupe Sonatrach a procédé également à la signature du 2ème contrat d’exploration et production d’hydrocarbures sous l’égide de la loi 19-13, sur le gisement Zarzaitine avec le partenaire chinois SINOPEC et la signature de contrats de réalisation des projets Unité Methyl Tert- Butyl Ether “MTBE” à Arzew et le Bac de stockage de GNL à Skikda.
Quatre (04) nouvelles découvertes d’hydrocarbures, dont une (01) en partenariat, ont été réalisées durant la même période.
Ces efforts ont d’ailleurs été salués par le président Tebboune à partir d’Oran où il effectuait fin juin dernier, une visite de travail et d’inspection.
« L’Histoire retiendra que cette société nationale a permis à l’Algérie de faire entendre sa voix haut et fort et garder la tête haute dans une conjoncture très sensible », avait-il dit adressant ainsi ses sincères remerciements à tous les travailleurs de Sonatrach pour leurs efforts et leur patriotisme.
A se demander vivement à quoi rime ce discours qui, résonne comme une symphonie des bribes du makhzen marocain contre l’Algérie et le groupe Sonatrach.
La Patrie News