Ammar Belhimer : « 85% des sites électroniques algériens ne sont pas sécurisés »
La cybercriminalité est une réalité en Algérie, comme partout ailleurs dans le monde. « C’est un exemple des conséquences négatives induites par les progrès technologiques » assurait ce matin, le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement.
Intervenant à l’ouverture d’une journée parlementaire sur la Cyber-sécurité organisé au Cercle National de l’Armée, Ammar Belhimer, a rappelé notamment les conséquences « désastreuses » de ces « guerres virtuelles » ainsi que « le cyber espionnage » sur les relations entre pays, d’autant que « l’ennemi n’est plus connu ni encore visible ».
L’Algérie n’est pas en reste. Sans pour autant désigner un responsable direct, Ammar Belhimer, assure cependant que notre pays, et ses institutions, sont cibles de la cybercriminalité.
Relevant en outre que 85% des sites électroniques algériens ne sont pas sécurisés contre une éventuelle attaque à grande échelle, le ministre de la Communication à renouvelé son appel à une « souveraineté cybernétiques». L’Algérie est en effet l’un des «pays les moins sécurisés au monde».