Aymen Benabderrahmane cumule chefferie du gouvernement et ministère des Finances: Cap sur l’économie
En cumulant le poste de chef du Gouvernement et celui de ministère des Finances, Aymen Benabderrahmane, tient là une feuille de route centrée sur le redressement économique et traduit inéluctablement le choix du président de la République Abdelmadjid Tebboune, qui se donne comme mission prioritaire de faire face aux multiples urgences économiques et de réaliser le démarrage économique escompté.
Ne plus dépendre de la rente pétrolière, tel est le pari de l’économie algérienne, qui se trouve déjà fortement impactée par la pandémie du covid-19.
C’est dans l’air du temps depuis sa nomination comme chef du gouvernement en remplacement de Abdelaziz Djerad : Chargé par le président de la République de former le gouvernement, le Premier ministre, Aymene Benabderrahmane, en s’adressant à la Nation, à l’occasion de la fête de l’Indépendance, il avait annoncé d’entrée la couleur : Pour lui qui venait d’être honoré par sa nomination, l’édification de l’Algérie nouvelle passe par «la poursuite du processus de réforme économique, parallèlement à la préservation des acquis remportés dans divers secteurs».
Des annonces comme celles-ci traduisent à coup sûr, la volonté du président de la République de mettre le cap vers l’économie. Le cap est donc donné et les hommes pour le mettre en pratique sont également là.
Pour ne citer que le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Lotfi Djamel Benbahmed, maintenu dans le nouveau staff gouvernemental en raison, entre autres, du grand chantier qu’il avait entamé avec succès qui est celui d redynamiser le secteur du médicament, générateur de richesses et de rentrées en devises fortes pour le pays. De quoi amoindrir la dépendance aux hydrocarbures.
Ferhat Zafane