Certification à l’international: Algerac prépare trois référentiels
Algerac est en train de développer une autre stratégie de certification à l’international. Son Directeur général, Noureddine Boudissa, s’exprimant dans une conférence tenue ce mercredi à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’accréditation, annonce que «nous allons asseoir notre reconnaissance ISO 1702 portant certification système, ISO 15189 qui spécifie les exigences de management de la qualité et des compétences
propres aux Laboratoires de Biologie Médicale, et ISO 17065 qui est une certification produits».
Pour cette dernière, M. Boudissa précise que sans cette certification «l’Algérie ne pourra pas placer ses produits à l’international».
Précisant que des «candidats sont intéressés», l’orateur souligne que cette norme sera un gage d’une meilleure présence dans l’export.
Dans le même contexte, le premier responsable d’Alerac relève un déficit en termes de législation technique, laquelle doit être placée sur des bases solides pour préserver le produit national de la contrefaçon et de l’imitation.
L’objectif, explique le conférencier, est d’assurer un meilleur contrôle et une sécurité effective des biens, services et processus conformément aux exigences des standards internationaux».
D’autre part, il est question de «garantir une protection élevée, particulièrement dans les domaines touchant la santé, la sécurité alimentaire et celui de l’environnement».
Pour ce faire, «une réflexion pourrait être lancée pour repenser l’organisation et le fonctionnement des acteurs principaux composant l’infrastructure qualité».
Aussi, il plaide pour une réorganisation de la qualité pour s’adapter aux enjeux internationaux.
Dans son intervention, M. Boudissa a également préconisé de faire de l’accréditation un «outil prioritaire à mettre au service du développement durable, à même d’assurer une amélioration continue des performances et de la compétitivité des entreprises».
D’autre part, il sera question de «garantir la qualité des produits mis sur le marché et par conséquent renforcer la confiance du consommateur».
Yacine Bouali