L’étau n’en finit plus de se resserrer sur l’entité sionistes à cause de ses horribles massacres de massacres, qu’il est devenu impossible de masquer ou de justifier pour les dirigeants occidentaux. Il semble que la découverte de nombreuses fosses communes au niveau des hôpitaux envahis et détruits totalement par l’armée d’occupation après son retrait aient contribué à montrer un peu plus au monde entier le vrai visage de l’entité israélienne, basé sur l’apartheid, le terrorisme, les crimes divers, les mensonges et la manipulation des masses. L’ONU, certains de ses démembrements du moins, semblent ainsi résolus à ne plus s’e, laisser conter. Le commissaire général de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) a réclamé mardi 23 avril une enquête du Conseil de sécurité sur les attaques d’Israël contre les Nations unies, dont 180 employés ont été tués dans la bande de Gaza depuis le début des massacres de civils palestiniens le 8 octobre passé. Philippe Lazzarini s’est exprimé à la suite du rapport d’experts indépendants emmenés par l’ex-ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna. Ce groupe a reconnu que l’UNRWA est « irremplaçable » pour les 5,9 millions de Palestiniens de la région. « J’ai demandé aux membres du Conseil de sécurité une enquête indépendante en responsabilité pour le mépris flagrant à l’égard des locaux de l’ONU, du personnel de l’ONU et des opérations de l’ONU dans la bande de Gaza », a accusé le commissaire général de l’UNRWA. « A la date d’aujourd’hui, 180 employés de l’UNRWA ont été tués, la semaine dernière ils étaient 178, et plus de 160 locaux ont été endommagés ou complètement détruits », a-t-il détaillé devant la presse au siège de l’ONU à New York. L’UNRWA, qui compte plus de 30.000 personnes dans toute la région, est accusée par Israël d’avoir dans ses rangs dans la bande de Gaza « plus de 400 terroristes ». Mais « l’UNRWA n’a reçu aucune preuve par Israël d’une possible implication de certains employés palestiniens avec le Hamas », a souligné lundi la mission de Mme Colonna. Les mensongères accusations israéliennes ont provoqué la suspension arbitraire de financements par des donateurs comme les Etats-Unis et le Royaume-Uni, mais certains pays les ont depuis repris. L’Union européenne a appelé mardi les donateurs à poursuivre leur soutien à l’UNRWA. La Maison Blanche a plaidé pour « de vrais progrès » avant de rouvrir le porte-monnaie américain fermé jusqu’en mars 2025. Quelque 450 millions de dollars sont gelés au moment où les 2,3 millions d’habitants de la bande de Gaza vivent une catastrophe humanitaire et ont besoin d’une aide d’urgence, selon M. Lazzarini. En conséquence, l’UNRWA fonctionne « pour l’instant au jour le jour » en ayant récolté 100 millions de dollars de dons privés, « un signe extraordinaire de la solidarité du terrain », s’est-il félicité. Sommes auxquelles sont venues s’adjoindre les 150 millions de dollars d’aides récemment annoncés par l’Algérie. « Le véritable objectif derrière les attaques contre l’UNRWA est de nature politique: il est de priver les Palestiniens du statut de réfugiés à commencer par Gaza, Jérusalem et la Cisjordanie », a-t-il dit. Et « c’est exactement ce que nous avons entendu au Conseil de sécurité de l’ambassadeur israélien à l’ONU Gilad Erdan. C’est un objectif d’Etat ». par ailleurs, le Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’homme a réclamé ce mardi une enquête internationale sur les fosses communes découvertes dans les deux principaux hôpitaux dans la bande de Gaza et s’est dit « horrifié » par la destruction de l’hôpital al-Chifa à Gaza et du Complexe médical Nasser de Khan Younès. Dans un communiqué, le Haut-Commissaire aux droits de l’homme, Volker Türk, a souligné la nécessité d’ « enquêtes indépendantes, efficaces et transparentes » dans le « climat d’impunité qui prévaut ». Espérons que l’entité israélienne va enfin payer pour ses crimes qu’elle commet en toute impunité depuis 70 ans de le bilan des actuels massacres de masse commis présentement à Gaza a atteint les cimes astronomiques de 34.183 morts et 77.143 blessés, dont plus de 70 % sont des femmes et des enfants.
Mehdi Ghayeb