2021 s’achève, bienvenue 2022
L’année 2021 s’achèvera dans quelques petites heures et sera remplacée aussitôt par l’année 2022 qui nous cache encore ce qu’elle a amenée avec elle. Physiquement, c’est une nuit comme les autres, un jour comme les autres, mais dans nos comptes et dans nos contes, nous avançons inexorablement vers l’avenir, un avenir serein ou catastrophique, c’est l’être humain qui le façonne, qui le fait, qui le vit et qui le subit.
L’année 2022 apportera son lot de bonheurs et de malheurs, de naissances et de morts, de joies et de tristesse. L’année qui se termine, en son dernier jour, en sa dernière nuit, donne l’impression qu’elle est passée comme un rêve, quand nous regardons en arrière, nous nous surprenons à regarder directement l’année d’avant, 2020, qui est passée, elle aussi comme un rêve, un mauvais rêve plutôt.
Ces deux dernières années sont passées sans que nous nous rendions compte de la vitesse du temps, du passage des jours et des nuits, nous n’avons fait que les égrener, en comptant les jours, les morts, les bonheurs et les malheurs. Ces deux dernières années ont emporté avec elles beaucoup d’êtres chers, beaucoup d’espoirs et d’espérances, nous avons eu peur pour nous-mêmes, pour nos familles, pour nos amis, pour toute l’humanité.
La pandémie de covid19 s’est conjuguée avec les retrouvailles de l’Etat avec son peuple, chance ou malchance ? Allez savoir ! Aussitôt les algériens ayant élu un président présent et vivant, ils se sont retrouvés à lutter contre la mort, contre une maladie inconnue qui n’a épargné aucun pays, aucun peuple. Ils ont dû aussi lutter pour s’habituer à une situation inhabituelle, à un confinement stressant, à une peur diffuse, à un danger invisible, les algériens voyaient les leurs mourir, s’en aller dans un souffle qui ne parvenait pas à atteindre leurs poumons martyrisés, ils se sont battus, ils se sont relevés, ils se battent encore et se battront certainement durant l’année 2022.
Un autre danger, non moins sournois et peut-être plus dangereux, les guettait pour l’année 2021, même s’il avait été annihilé en 2020 par la pandémie, il s’est agi des résidus de la Issaba, des pourfendeurs de l’Algérie, de ses ennemis de l’intérieur qui ont tout fait pour remettre en cause la liberté retrouvée, la justice sociale enfin assurée, la construction de l’Algérie nouvelle voulue par ses dignes fils de l’Algérie.
Il y a eu les rumeurs assassines, il y a eu les pénuries, il y a eu l’envol des prix de la pomme de terre, il y a eu aussi les terribles incendies criminels, l’odieux assassinat de Djamel, les provocations du makhzen, celles de l’entité sioniste, d’Emmanuel Macron, de Zemmour. Nous avons eu droit aussi à des attaques en règles par réseaux sociaux interposés, à Raschad et au Mak.
L’Algérie a aussi dû combattre le laisser-aller, les résidus de la rapine et même des attaques de drone contre ses citoyens. Elle a aussi fait face à une sournoise franc-maçonnerie qui bloquait toutes les initiatives du président Abdelmadjid Tebboune, ne lui convenant car basées sur la justice sociale, l’intérêt supérieur du pays et la justice tout court.
Mais, en contrepartie, l’Algérie a terminé sa mue vers le meilleur, les institutions promises par le président Tebboune ont toutes été mises en place, de jeunes compétences ont pris la place des éternels revenants, ils sont là, pleins de bonne volonté, alliée à une volonté de relever l’Algérie et de la remettre à la place qui lui sied.
Une nouvelle constitution a été plébiscitée par le peuple car instaurant les bases de l’Algérie nouvelle.
Il y a eu l’installation des institutions nécessaires à la bonne marche de la vie publique, à l’indépendance de la justice, au respect des droits humains, au contrôle des actes de gestions.
L’Algérie a aussi repris sa place naturelle au sein des nations mondiales, sa voix est entendue et son avis respecté. Le monde arabe, l’Afrique et les autres pays ne regardent plus notre pays comme auparavant, ils lui vouent un respect profond. Les autres, ceux qui avaient l’habitude de profiter des richesses de l’Algérie au détriment de ses enfants grâce à la complicité de certains individus indignes, font le dos rond et essaient de s’en sortir à moindre frais.
Les institutions financières mondiales qui soufflaient le chaud et le froid sur notre pays ne trouvent plus comment nous obliger à les suivre, pas d’emprunt étranger, pas de planche à billets, moins d’importations de biens et services car les capacités nationales sont mises à contribution et aidées en cela par les différentes mesures prises par les pouvoirs publics, sous la houlette du président Abdelmadjid Tebboune.
Les entreprises publiques ont repris de la vigueur, de même que les privées, les petites entreprises fleurissent et remplacent haut-la-main les étrangers qui nous vendaient tout ce qui ne valait rien chez eux.
Gâteau sur la cerise, l’Algérie occupe le trône africain en diplomatie et aussi dans le monde sportif, c’est aussi le cas au niveau arabe, des joies incommensurables ont saisi les algériens qui voient enfin leur pays apprécié à sa juste valeur.
L’année 2022 est là, nous devons nous tourner vers l’avenir, oublier nos querelles stériles et œuvrer ensemble à terminer l’édification de l’Algérie nouvelle. Bien sûr, il y a des écueils, il y a des tentatives de sabordage, il y a des ennemis partout mais l’algérien a toujours su se montrer à la hauteur de tous les défis, depuis la nuit des temps. Nous sommes un, un peuple libre et fier, personne n’a réussi et ne réussira à nous diviser, nous irons encore de l’avant durant cette année que nous entamons et les années d’après.
Bonne et heureuse nouvelle année pour l’ensemble du peuple algérien.
Tahar Mansour