Contribution de Rachid Lourdjane : « Boukrouh, ce courant d’air qui se pose en intellectuel d’autorité ! »
J’ai connu Boukrouh vers le milieu des années 1990. Jeune journaliste encore, quand lui présidait déjà aux destinées du PRA, j’avoue que je ne comprenais pas l’admiration surfaite et artificielle qu’il suscitait sur son sillage. Oui, ce bonhomme se pose et s’impose en sorte d’intello incompris, excusez du peu !
Ce bennabiste incompris, m’a toujours fait penser, la chemise immaculée en moins, à une sorte de BHL. Superficiel en diable, il brasse et dépoussière les idées et les pensées des autres. Ses écrits ont toujours été pour moi d’un mortel ennui. Jamais, je n’ai réussi à lire jusqu’au bout la moindre de ses incursions médiatiques. Non seulement, il ne défriche pas les idées, mais n’aide pas non plus à avancer, et à faire progresser le débat. Cantonné dans de confortables lieux communs axiomatiques, il réussit à berner, et à bercer son monde.
Il est le fruit d’une incroyable mystification. Fausse et imméritée, sa réputation est usurpée. Il n’a jamais rien produit de bon, de positif t de durable. Il était donc temps que les masques tombassent. Que Rachid Lourdjane le replaçasse à la place congrue et insignifiante qui n’aurait jamais dû cesser d’être la sienne.
Nordine Boukeouh n’est donc rien d’autre que «courant d’air qui se pose d’autorité en intellectuel cependant qu’il n’en a pas l’envergure et n’a pas digéré ses cours de base sur la pensée de Malek Benabi dont il veut se gratifier abusivement de l’héritage spirituel ». et pan sur le bec ! « Et comme politique « C’est un narcissique nourri de l’image que lui renvoie son miroir.
Il se croit investi d’une mission divine d’un homme chez qui la modestie n’est pas la principale qualité ». en lisant ces jugement, sévères mais franchement justifiés, je me dis qu’il n’y a pas une lige, une seule, que je n’aurais signé de ma propre main. « Passent le temps et les années, Boukrouh a fait son chemin de ministre du commerce de 1999 à 2005 dans les gouvernements de Ahmed Benbitour, Benflis et Ouyahya et chef de parti politique le PRA.
Ecarté du pouvoir, il ressurgit avec le profil d’opposant avec un étalage surprenant de désinvolture se sentant offusquée craignant pour l’avenir de l’Algérie. Sa dernière sortie du 14 juin, coïncidant avec les résultats des législatives et le retour de la stabilité politique dans le pays étaient juste contraires à ses prévisions.
Du coup, voici que me revient le portrait dressé par mon collègue il y a plus de 20 ans » Après ces réminiscences d’un passé peu élogieux pour ce triste et attristant sir, vient le moment de parler du présent. Et de l’avenir aussi. « Combien même nous sommes sur la ligne de mire des vampires de la planète aux appétits gigantesques. Ces forces hostiles recrutent à tour de bras des petits mercenaires locaux en costume-cravate comme hier, la France coloniale recrutait des corps de supplétifs, serviles goumiers et harkas.
Boukrouh en sait des choses. » Cette chute, en guise d’épitaphe, peut servir à illustrer la vilenie dont ce bougre a toujours fait montre durant son parcours faux et trompeur de bout en bout…
Mohamed Abdoun