Conventions avec la Faculté de Pharmacie et l’Université d’Alger 1
LDM groupe ouvre ses portes à plus de 5 000 étudiants
Hayet Youba
Le laboratoire LDM groupe (Laboratoires Diagnostic Maghrébins) a signé, ce dimanche à la faculté de Pharmacie à Alger, deux conventions. Le directeur général du groupe LDM, Mohamed Elammouchi a signé la première convention, avec l
Revenant sur les deux conventions qui ont été signées, Mohamed Elammouchi a fait savoir que cette collaboration va permettre une prise en charge des étudiants de Pharmacie dans plusieurs volets. « Une formation continue sera offerte. Etant donné que LDM est partenaire avec plusieurs laboratoires internationaux, les étudiants vont être initiés aux affaires réglementaires, la fabrication du produit pharmaceutique et même on peut les initier à l’esprit de l’entreprise pharmaceutique et surtout à l’esprit de qualité de l’entreprise » a indiqué M. Elammouchi qui n’a pas manqué de préciser que certains parmi les étudiants formés pourront être recrutés par le groupe. « A LDM, nous avons recruté 160 personnes en 2022, que nous avons, nous –mêmes, formés. On a une moyenne de 50 à 100 recrutements annuellement. LDM a des plans de développement ambitieux sur cinq ans à la hauteur du niveau de l’industrie pharmaceutique algérienne et même mondiale ».
Il y a lieu de rappeler à ce propos que LDM n’est pas à sa première convention. Le groupe a déjà signé une convention avec le département de biologie appliquée de l’Université de Constantine pour la création d’un Master en industrie pharmaceutique. Il s’agit là d’une première pour un laboratoire. Il s’agit donc bien de partenariat gagnant-gagnant où les entreprises pharmaceutiques, publiques et privées, nécessitent des ressources et des compétences scientifiques de l’Université algérienne pour conforter le savoir-faire de leurs propres équipes de recherche-développement en vue d’une meilleure prise en charge des problèmes techniques. En amont, une formation pratique et un contact avec le travail du terrain sont offerts à ces compétences pour rehausser la qualité de l’enseignement dispensé au sein de l’Université.
Le doyen de la faculté de Pharmacie, le Pr. Réda Djidjik, l’a d’ailleurs bien expliqué en revenant sur les orientations du ministère de l’enseignement supérieur qui exige l’ouverture de l’université au monde socio-économique. « C’est ce qu’on est entrain de concrétiser au niveau de la faculté de Pharmacie. Cette ouverture vers le monde socio-économique permettra tout d’abord à préparer nos étudiants à l’insertion professionnelle mais aussi à la formation pratique. Les études de pharmacie dans l’industrie pharmaceutique ont besoin de beaucoup de pratique, raison pour laquelle nous signons depuis la création de cette faculté, un ensemble de conventions avec les laboratoires pharmaceutiques. Aujourd’hui, c’est avec le laboratoire LDM, la 17ème convention, qui permettra de faire des stages à tous nos étudiants » a fait savoir le doyen de la faculté de pharmacie. Il faut dire que cette forte volonté de l’établissement de passerelles solides entre les entreprises et la communauté scientifique et universitaire, reste le meilleur gage du développement futur de l’industrie pharmaceutique nationale.
H.Y.