Relance de l’économie algérienne : Les experts optimistes
Les réformes engagées par les pouvoirs publics portant sur la relance de l’économie nationale, portent leurs fruits.
Les experts et autres institutions internationales spécialisées attestent en effet que l’économie algérienne « se porte bien ».
Mehdi Bouchetara, directeur d’études au département gouvernance et régulation, au CNESE (Conseil National Economique, Social et Environnemental), a assuré ce dimanche lors de son intervention sur les ondes de chaîne I de la Radio nationale a fait remarquer « une stabilité économique sur tous les plans ».
« La politique financière prônée par l’Algérie lui a permis la relance de sa roue économique », a relevé l’expert qui estime que la nouvelle loi sur l’investissement insufflera une nouvelle dynamique à l’économie nationale notamment s’agissant de l’accompagnement des investisseurs dans la concrétisation de leurs projets.
L’expert a dans le même contexte rappelé que les dispositions légales contenues dans ce nouveau texte, ont pour finalité, « de protéger les investisseurs des abus bureaucratiques ou de blocages inexpliqués ».
Aussi, la nouvelle loi relative à l’investissement « contribuera à l’amélioration du climat des affaires et à créer les conditions propices à la libération de l’esprit d’initiative et à la diversification de l’économie nationale dans une vision globale et stable ».
Invité de la Matinale sur la chaîne I, Mehdi Bouchetara, qui a relevé le « caractère social » de l’Etat algérien, n’a pas manqué par ailleurs d’affirmer, que « pour préserver ces acquis » notamment des franges les plus vulnérables de la société, une mise en place d’un système informatisé afin de déterminer les catégories qui sont réellement dans le besoin, s’impose.
Il s’agit en effet de la révision de la politique de subvention des produits de large consommation avec des transferts sociaux dépassant 1.800 milliards de dinars.
Le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali avait pour rappel, affirmé, fin octobre dernier que les réserves de change devraient atteindre les 54,6 milliards de dollars à la fin de l’année 2022 soit l’équivalent de 14,3 mois d’importations de biens et de services hors facteurs de production.
Le ministre des Finances table sur une hausse des réserves à 59,7 milliards de dollars à la fin 2023, soit 16,3 mois d’importations de biens et services.
La balance commerciale de l’Algérie devrait enregistrer un excédent de 17,7 milliards de dollars à la fin de l’année en cours, contre 1,1 milliard de dollars l’année précédente, ce qui reflète « une hausse importante des exportations en hydrocarbures dans le contexte de la flambée des prix du pétrole sur les marchés mondiaux et la hausse des exportations algériennes hors hydrocarbures qui passeront de 4,5 à 7 milliards de dollars à la fin de l’année 2022 », avait indiqué le ministre.
Y.Y