Cosider : Une enveloppe de 300 millions de centimes allouée chaque année à la formation
Le Président directeur général (PDG) du groupe public Cosider, Lakhdar Rekhroukh, a fait état d’un budget de 300 millions de centimes destiné annuellement à la formation de 6.000 des travailleurs du Groupe, « ce qui lui a permis d’investir de nouveaux domaines qui étaient auparavant le monopole des firmes étrangères».
S’exprimant en marge de la signature d’une convention de partenariat avec le secteur de la formation professionnelle, le même responsable a souligné dans ce contexte, que la cette politique de formation «a aussi permis au groupe d’occuper la première place au niveau national et la troisième en Afrique avec des compétences exclusivement algériennes».
« Le vrai défi est l’investissement dans la ressource humaine sachant que l’économie de la connaissance est fondée sur les compétences et les expériences afin d’être au diapason des avancées scientifiques», a estimé le PDG de Cosider.
Pour lui, la réalisation de ces objectifs, «nécessite la mise en œuvre des politiques d’apprentissage et de formation pour optimiser les niveaux du développement de la connaissance et de la capacité à l’innovation».
Dans la poursuite de ses efforts visant à la mise à niveau de sa ressource humaine et de sa main d’œuvre, le groupe Cosider a signé ce mardi, une convention avec le ministère de la Formation Professionnelle, via l’Office national de développement et de promotion de la formation continue (Ondefoc).
A l’occasion, la ministre du secteur, Houyam Benfriha, a souligné qu’outre les formations qui seront disposées aux bénéficiaires dans 12 filiales en vertu de cet accord, l’Ondefoc devrait assurer l’élaboration «des études et des consultations dans les domaines d’intérêt du groupe et de ses dix filiales ainsi que la confirmation des compétences acquises».
Elle a rappelé à ce propos, que «le secteur du bâtiment et des travaux publics est un secteur prioritaire dans le programme du gouvernement qui nous permet d’adapter la formation aux besoins exprimés pour mettre à niveau les ressources humaines dans ce domaine».
Elle a fait savoir que «plus de 100.000 stagiaires sont inscrits dans les filières qui intéressent le groupe, à savoir le bâtiment, les travaux publics, les constructions métalliques, l’hydraulique, la mécanique des moteurs outre l’insertion de nouvelles spécialités adaptées aux exigences du marché de l’emploi.
De son côté, le ministre des Travaux publics et des Transports, Kamel Nasri a souligné l’importance de la coopération intersectorielle pour l’instauration d’une économie basée sur les compétences nationales et à la hauteur des défis à relever».
« L’Algérie connait la réalisation de plusieurs projets d’envergure notamment dans le domaine des infrastructures, dont la majorité a été confiée aux groupes et entreprises publics qui ont acquis une grande expérience avérée, a fait savoir M. Nasri.
Radia Mehdi