« CROISSANCE ET DEVELOPPEMENT CLES DU FUTUR »
« LES OPTIONS STRATEGIQUES DE LA NOUVELLE ALGERIE »
2022/2025
(*) Dr Boudjemâa HAICHOUR
A l’aube de la nouvelle année 2022, l’Algérie nouvelle annonce la reprise du décollage économique après ces deux années de crise pandémique qui ont secoué les économies du monde impactant tous les secteurs de l’activité en termes de perte de gains financiers.
L’identification des orientations de développement s’est appuyée sur un diagnostic sans complaisance du Président Tebboune à l’issue du ralentissement de la croissance mondiale provoquée par la pandémie du Covid-19 qui n’a pas encore révéler tous les dessous d’une crise mondiale aux contours géopolitiques inquiétants.
DES ANTICIPATIONS POUR RELANCER LA STRATEGIE
Les anticipations deviennent les éléments nécessaires pour construire une politique économique en mesure de conquérir sa place dans le concert des Nations. C’est dans la capacité d’innovation que la croissance peut naître à partir d’indicateurs importants lorsqu’on cherche à positionner une activité stratégique comme leader.
La rivalité sera extrêmement âpre et la conquête des parts du marché sera beaucoup plus ardue. Le processus d’entrée sur un marché implique la sélection des zones géographiques les plus attractives et l’identification de la modalité d’implantation la plus appropriée.
C’est dans cette esprit que la nouvelle Algérie se projette dans son environnement africain et méditerranéen pour inscrire sa politique économique.
Les évolutions politiques et réglementaires peuvent faciliter l’internationalisation de nos entreprises par la création de champions à même de concurrencer le monde des affaires si on tient que la richesse d’une Nation découle de ses entreprises nationales à capital public/privé. C’est pourquoi qu’il faut focaliser notre stratégie sur l’entreprise sans laquelle toute croissance sera confrontée aux nouvelles technologies acquérant des activités à forte croissance.
S’APPUYER SUR LES SYNERGIES DES NOUVELLES BRANCHES
D’où l’intégration horizontale qui consiste en un développement vers les activités qui sont concurrentes ou complémentaires. Celle-ci s’appuie sur des synergies comme pivots de diversification vers de nouvelles branches. Alors que l’intégration verticale consiste à un développement vers des activités adjacentes de la filière vers l’amont ou vers l’aval.
Alors que la mondialisation et la globalisation exercent un impact déterminant sur les stratégies que mènent les Etats, la numérisation et les progrès considérables des TIC et de l’intelligence artificielle aident les managers à prendre conscience des évolutions en matière de capacités stratégiques notamment dans le e-commerce, une capacité accrue à intégrer les ressources jusqu’ici dispersées, afin de gérer le changement et les défis auxquels il faut faire face.
INTEGRER LES NOUVELLES COMPETENCES
GENERATEURS D’INNOVATIONS
Dans cette nouvelle Algérie l’heure est à la prise en charge de nouvelles compétences qui intègre l’économie du savoir dont dépendent la recherche et développement dans nos différentes entreprises, telle l’industrie pharmaceutique. Les idées nouvelles doivent mettre l’accent sur la diversité et la variété en tant que générateurs potentiels d’innovations.
La tâche des dirigeants consiste à mettre des politiques aidant à l’émergence des orientations stratégiques contenus dans les 54 axes contenus dans le programme du Président Tebboune.
Si les nouvelles idées apparaissent elles doivent combattre nécessairement les pressions conservatrices et l’inertie qui bloquent les orientations stratégiques futures. C’est cette vision du futur qui est souhaitée qui en phase avec nos valeurs et les attentes de notre peuple. C’est ce modèle économique qui est attendu qui n’est qu’un management stratégique au sens économique du terme pour réaliser les objectifs 2022/2025.
C’est pourquoi il faut aller vers un rebond surtout que toutes les économies du monde y compris celle de notre pays est tombée dans une récession dès 2020 où le PIB réel a glissé de 4,7% après une faible croissance de 0,8% en 2019. L’Algérie a su gérer cette situation née de la crise pandémique en prenant les mesures nécessaires pour contenir le Covid-19.
Si on ajoute la baisse des recettes d’exportation du pétrole et du gaz qui ont creusé davantage les déficits publics et externes où le déficit budgétaire a plus que doublé passant de 5,6% du PIB en 2019 à 13,6% en 2020. Le déficit de la balance courante a également augmenté passant de 10% du PIB en 2019 à 14,8% en 2020. Ce qui engendra une baisse du niveau des réserves en devises couvrant seulement 12 mois d’importations vers la fin de 2020.
La Banque d’Algérie s’est vue contrainte à fournir une liquidité supplémentaire pour financer l’économie par la baisse du ratio des réserves obligatoires à 3% en Septembre 2020 alors qu’il était de 12% en Février 2019. L’inflation quant à elle était de 2,4% en 2020 comparativement à 2% en 2019.
UNE VISION PROSPECTIVE ECONOMIQUE DU FUTUR
Grâce à une vision prospective l’Algérie a su mettre et devancer cette situation de crise mondiale par un rebond important de sa croissance réelle estimée à 3,4% du PIB en 2021. Cela a eu pour résultat la réduction du déficit global qui passerait de 10,3% du PIB en 2021 et de 8,7% en 2022.( Toutes ces données en matière de chiffres sont tirées de Source : (African Economic Outlook 2021).
Même si le pouvoir d’achat de nombreuses catégories de la population atteignant jusqu’au cadre moyen s’est érodé, il n’en demeure pas moins que l’Etat reste à l’écoute de la population notamment les familles les plus démunies des zones d’ombres pour parer au plus urgent grâce à une légère hausse du prix du baril où l’on enregistre un surplus commercial de cinq Milliards de dollars où les revenus des exportations constituent un peu plus de 60% des recettes budgétaires de l’Etat en 2021.
ALLEGER LE PANIER DE LA MENAGERE CONTRE L’INFLATION
L’Algérie retrouve un nouveau souffle grâce à la remontée des prix des hydrocarbures mais les risques inflationnistes sont ressenties dans le panier de la ménagère. L’indice de développement humain reste un indicateur fiable pour mesurer l’état de pauvreté ou de prospérité d’une Nation. C’est pour cela qu’il faille aller vers la relance des investissements et la croissance dans des segments hors-hydrocarbures.
Il faut que l’Algérien lambda doit savoir que le Covid-19 a eu des effets néfastes sur toutes les économies du monde. Le rythme de croissance s’est ralenti durant cette période où l’effet du double choc des mesures de confinement et la chute des prix des recettes d’exportations causées par la pandémie même si certains osent exprimer un avis contraire. Les autorités algériennes ont vite apporté les aides nécessaires aux ménages et aux entreprises en préservant le soutien aux tranches les plus vulnérables de la population.
LE FMI REPOND A LA BANQUE MONDIALE EN REAL POLITIQUE
Que dire du Rapport de la Banque mondiale d’Automne 2021 sur la situation économique de notre pays ? La réponse est donnée par une institution onusienne qu’est le FMI en parlant de la situation économique de l’Algérie : « Le FMI salue la stratégie des autorités algériennes pour relancer l’économie et réduire la dépendance de l’économie aux hydrocarbures tout en saluant le nouveau plan d’action du Gouvernement par la mise en œuvre d’un modèle de croissance plus inclusif et plus durable ».
En reprenant les avis du FMI concernant les récentes annonces du Gouvernement Algérien, il est noté qu’elles sont dans la bonne direction que se soit le renforcement de la transparence que du cadre institutionnel de lutte contre la corruption ainsi que les initiatives en faveur des TIC et du Numérique, des IDE et de la concurrence pour encourager l’investissement privée et la création de l’emploi sans oublier le renforcement du cadre de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme».
A 61,7 dollars le baril en 2021, le taux d’inflation annuel stable à 2%, le secteur de l’industrie en valeur ajoutée a conduit une croissance de 3,3% surtout les industries agro-alimentaires. La croissance économique de l’Algérie a atteint 6,4% au 2ème trimestre 2021.Selon l’ONS la population en 2022 atteindra 43,4millions d’habitants alors que la dette publique serait de 65,4% du PIB en Décembre 2021.
L’Algérie s’apprête à gagner le pari économique de la croissance et le développement en ce 2022. Bonne et heureuse Année 2022 INCHALLAH avec les vœux de bonnes espérances, de prospérité de santé et de stabilité d’une Nation fière de son passé et projetée vers un avenir radieux d’un vivre-ensemble de solidarité et de communion de la Communauté nationale.
(*) Dr Boudjemâa HAICHOUR
Chercheur Universitaire-Ancien ministre
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