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Communiqué de l’ISACOM
Le 17 avril 2022, les autorités d’occupation marocaines dans la ville occupée de Boujdour ont commis de nouveaux types de crimes visant à saper la détermination, la fermeté et le moral des Sahraouis. Il s’agit de l’arrestation de l’activiste “Zainab Mubarak Babi” après qu’elle a été emmenée au poste de police et interrogée sur les formes de solidarité avec “Sultana Khia” et sa famille, les forces de police se sont acharnées sur cette militante jusqu’à ce qu’elle quitte leur commissariat. L’appareil répressif a choisi la voie publique pour barrer la route à la militante « Zainab Mubarak Babi » quelques instants après son départ, des éléments masqués l’ont attaquée à coups de matraque la visant de tous côtés, puis ont commencé à lui donner des coups de pied, de pied avant de la trainer au sol. Parallèlement à ce que subissait la militante « Zainab Mubarak Babi », d’autres groupes déguisés de l’appareil de répression marocain sont allés arrêter les militantes “Oum El Mouminin Abdullah Ibrahim” Fatima Muhammad “Al-Hafidhi”, “Mbarka Muhammad” Al-Hafidhi.
“Hadjetna es Abd al-Mawla”. Ces femmes ont par la suite été violemment agressées à coups de pieds et de matraques en pleine rue En souvenir de l’attaque brutale contre le journaliste sahraoui Abdel Moneim Naciri le 13 avril 2022 dans la ville occupée de Smara aux mains de la police marocaine.
– Et à propos de l’attaque dont la combattante Sultana Khaya a été victime devant sa maison par un occupant, le 17 avril 2022, un groupe de policiers marocains a brutalement agressé Mohamed Emberik Babi, qui avait l’intention de se rendre au domicile de son père, où se trouve l’activiste assiégée Umm al-Moumenin Abdullah. La Commission sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) documente de manière détaillée l’ensemble des mauvais traitements subis par les citoyens sahraouis. La commission considère également que la méthode consistant à impliquer des civils marocains dans l’attaque contre les militants sahraouis est un procédé mesquin et méprisable. Il trahit le désespoir auquel en est arrivée cette occupation criminelle et illégale face à la résistance farouche et courageuse du peuple sahraoui. La commission détaille et documente les formes d’arrogance et d’escalade de la machine d’occupation marocaine et ses pratiques dégradantes, y compris les dernières tortures de femmes et de militants sahraouis devant le siège de la police régulière et en public, et les exécutions extrajudiciaires de civils sahraouis dans les terres libérées en ciblant avec des drones, et le relie à l’effet de certaines déviations dans la conduite de l’attitude diplomatique internationale, comme ce fut le cas dans l’affaire du brusque changement de position du Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, et le rapport de l’État américain, particulièrement indulgent envers le régime d’occupation marocain. L’ISACOM déclare sa solidarité avec les prisonniers civils sahraouis en grève de la faim dans les prisons marocaines et demande leur libération. Réitère son appel à l’organisation internationale, dirigée par les Nations Unies, à mettre un terme urgent à la tragédie du peuple sahraoui, en limitant les méthodes de répression et les exécutions extrajudiciaires que la puissance occupante marocaine utilise contre les civils sahraouis.
Bureau exécutif de la Commission sahraouie contre l’occupation marocaine
El-Ayoun occupé : 17/avril/2022