Document/ Sidi Mohamed Ammar, ambassadeur de la RASD auprès de l’ONU : « L’État d’occupation marocain est le moins qualifié au monde pour parler des droits de l’homme »
La mission marocaine auprès des Nations Unies a une fois de plus démontré son penchant obsessionnel pour la fraude et la désinformation en parcourant de fausses allégations de “violations des droits de l’homme” et de “recrutement forcé d’enfants” dans les camps de réfugiés sahraouis lors du récent débat public annuel du Conseil de sécurité de l’ONU sur les violences sexuelles. dans des situations conflictuelles.
L’État d’occupation marocain est le moins qualifié au monde pour parler des droits de l’homme en raison de son système politique répressif et tyrannique et de son occupation militaire illégale continue de certaines parties de la République sahraouie, où les autorités d’occupation marocaines poursuivent toujours leur guerre visant à éliminer le peuple sahraoui et à confisquer ses terres et ses ressources .
Dans ce contexte, il suffit de se référer à l’injonction rendue le 9 avril 2015 par le juge de la Cour suprême espagnole Pablo Roth dans laquelle il a inculpé 11 hauts responsables marocains de génocide au Sahara Occidental sur la base du fait établi que de 1975 à 1991 il y avait ” Une attaque systématique contre la population civile sahraouie par l’armée et les forces de police marocaines .
De plus, les rapports d’Amnesty International, de Human Rights Watch, et même le rapport inédit de la mission de 2006 du Haut-Commissariat aux droits de l’homme au Sahara occidental et dans les camps de réfugiés, entre autres, fournissent tous des données sur les atrocités innommables commises par l’occupant pouvoir marocain contre les civils sahraouis dans les territoires sahariens occupés.
La tentative désespérée de la mission de l’État d’occupation marocain de fausser la lutte pacifique de la militante des droits de l’homme Sultana Sayed Ibrahim Khaia et de sa famille, dont la maison dans la ville occupée de Boujdour est assiégée depuis le 19 novembre 2020, fait partie du processus de désinformation visant à occulter la réalité des actes d’intimidation et de violence physique et psychologique perpétrés par les éléments de la sécurité marocaine au quotidien contre la militante des droits humains Sultana Sid Ibrahim Khaia, sa famille et d’autres défenseurs des droits humains dans les zones désertiques occupées Quant à l’affirmation selon laquelle il y a un “recrutement forcé d’enfants” dans les camps de réfugiés sahraouis, cela fait partie des fabrications absurdes que l’État occupant du Maroc a promu, car il a souvent recours à la manipulation d’images et à l’utilisation d’images tirées de différents conflits pour étayer ses fausses affirmations.
Dans sa réponse à ce qui a été promu par l’Etat d’occupation marocain lors de la visite de l’Envoyé personnel du Secrétaire général des Nations Unies au Sahara Occidental dans les camps de réfugiés sahraouis, le 17 janvier 2022, le porte-parole officiel du Secrétaire général a réfuté la présence d’enfants soldats là-bas. De plus, de nombreuses agences de l’ONU, de l’UE et internationales sont présentes dans les camps de réfugiés sahraouis depuis des décennies, et aucune d’entre elles n’a jamais soutenu les fausses allégations marocaines.
Il suffit de se référer dans ce contexte à la réponse faite par M. Lenarcic le 18 novembre 2020 au nom de la Commission européenne dans laquelle il précise que « la Commission n’a pas connaissance des allégations de travail des enfants ou de recrutement forcé dans les camps sahariens » .
Ainsi, au lieu de promouvoir des allégations sans fondement sur les enfants sahraouis, la mission marocaine auprès des Nations unies aurait dû avoir honte de la situation des enfants dans son pays qui sont exploités pour « la mendicité et le trafic sexuel » où « certains étrangers, notamment d’Europe et au Moyen-Orient, du tourisme sexuel impliquant des enfants dans les grandes villes marocaines », selon le rapport sur la traite des personnes (rapport TIP , p . 360) publié par le département d’État américain en juin 2020 .
Dr Sidi Mohamed Ammar