Un rapport de l’ONU le confirme : Il y a bel et bien intentions génocidaires chez l’armée d’occupation israélienne
Au regard des atrocités qui se produisent quotidiennement en Palestine occupée depuis pas moins de 70 ans, l’opposition frontale entre l’ONU et Israël était à tout le moins inévitable. Tout juste a-t-elle été précipitée et étalée au grand jour par les gravissimes évènements en train de se dérouler à Gaza depuis le début du mois d’octobre passé. Israël, enfant gâté des institutions internationales, auquel tous les dépassements et crimes sont permis, grâce notamment à la puissante protection américaine, est allée jusqu’à accuser l’ONU d’antisémitisme, uniquement parce que son secrétaire général, Antonio Guterres, a appelé à stopper les tueries à Gaza, et à y laisser entrer les aides humanitaires d’urgence. Hé bien, les Nations-Unies vont fournir à Tel-Aviv de plus solides raisons de s’acharner avec de nouvelles et plus sordides accusations. Un accablant rapport de 25 pages dont nous avons obtenu copie ne s’intitule rien moins qu’ « Anatomie d’un génocide ». il a été déroulé ce mardi par Francesca Albanese, Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés depuis 2022. Cette présentation a été faite à Genève, devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies. Ce rapport conclut « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant que des actes de génocide ont été commis contre les Palestiniens à Gaza a été atteint ». Francesca Albanese est une juriste expérimentée. Avec elle, chaque mot et mûrement choisi et pesé. L’acte génocidaire y est bel bien, même si l’ONU hésite encore à franchir le pas, se contentant de parler d’intentions. Exactement comme l’avait fait avant elle la Cour Internationale de Justice, CIJ. Dans ses conclusions, Mme Albanese liste trois actes de génocide : « meurtre de membres du groupe; atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe; et soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». Il s’agit là de trois des cinq actes de génocide qui figurent dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Fin janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye (Pays-Bas), saisie par l’Afrique du Sud pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948, avait appelé Israël à « prendre toutes les mesures en son pouvoir pour prévenir tout acte de génocide. » Appel resté lettres mortes. Le 25 mars, le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé à un « Cessez-le feu immédiat » à Gaza. L’armée d’occupation israélienne refuse, là encore, de se plier à la dernière résolution du conseil de sécurité de l’ONU ce lundi. Francesca Albanese, rapporteuse spéciale des Nations unies pour les territoires palestiniens, affirme, dans un rapport publié lundi 25 mars, qu’il « existe des motifs raisonnables » de croire qu’Israël a commis plusieurs « actes de génocide », évoquant même un « nettoyage ethnique ». « La nature et l’ampleur écrasante de l’assaut israélien sur Gaza et les conditions de vie destructrices qu’il a causées révèlent une intention de détruire physiquement les Palestiniens en tant que groupe », indique dans un rapport publié lundi 25 mars Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU sur la situation des droits de l’homme dans les territoires palestiniens occupés depuis 1967. La juriste et chercheuse d’origine italienne, mandatée par le Conseil des droits de l’Homme, organe des Nations unies, mais qui ne s’exprime pas au nom de l’organisation, écrit dans ce rapport « qu’il existe des motifs raisonnables de croire que le seuil indiquant que des actes de génocide » ont été commis « contre les Palestiniens à Gaza a été atteint ». C’est, en gros, ce que nous disait déjà l’ex-sénateur belge et président de l’EUCOCO, Pierre Galand, dans un entretien. Le titre du rapport à lui seul est sans appel : « Anatomie d’un génocide ». Francesca Albanese, nommée le 1er mai 2022 rapporteuse spéciale des Nations unies sur les territoires palestiniens occupés depuis 1967 pour un mandat de trois ans, liste dans ses conclusions trois actes de génocides : « Meurtre de membres du groupe ; atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ; et soumission intentionnelle du groupe à des conditions d’existence devant entraîner sa destruction physique totale ou partielle ». face à ce génocide en cours, comme nous le dit l’ ONU dans son rapport, tous les Etats, tous, ont pour obligation légale et morale d’intervenir. Oui, Israël incarne un régime nazi, d’apartheid, terroriste, suprématiste, expansionniste, terroriste… son éradication serait une bénédiction pour la paix et la stabilité dans le monde.
El Ghayeb Lamine